L’objectif de l’opération étant à en croire une source de pallier au déficit de production du pagne de la journée internationale de la femme auquel fait face l’entreprise depuis quelques années.
2,2 millions de mètres linéaire. C’est la quantité de pagnes qu’aurait importé la Cotonnière industrielle du Cameroun (CICAM) à la veille de la célébration au Cameroun de la journée internationale de la femme le 08 mars dernier. Une décision qui d’après le site en ligne EcoMatin qui cite une de ses sources « a permis de résorber temporairement le déficit de production rencontré depuis quelques années ». En effet toujours selon la même source, c’est donc dans le but desatisfaire son marché local que l’entreprise à capitaux publics à signé un accord avec un sous traitant indien afin de s’assurer de la disponibilité du pagne du 08 mars pour pas moins d’une dizaine de milliards de francs CFA. En contrepartie indique la même source, la CICAM se doit de rembourser à son vis-à-vis après les ventes en gardant sa marge dans cette opération commerciale.
Pourtant affirment certains, il aurait été mieux pour l’entreprise de résoudre le problème de vétusté de son outil de production qui, d’après un rapport de la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR) perdure depuis 2017. Année au cours de laquelle ledit outil de production de la structure a commencé à avoir des pannes à répétition. C’est ainsi que face à la demande grandissante et à l’incapacité technique de la structure de répondre à ladite demande en pagnes du 08 mars, la CICAM, rappelle une autre source du journal, va alorscommencer à faire recours en 2023 aux importations.
La source ajoutant que l'entreprise aurait importé au cours de l’année susmentionnée, 1,1 millions de mètres linéaire chez le même sous traitant tout en produisant seulement 900 000 mètres linéaire. Alors qu’en 2022, cette production se situait autour 1,5 millions de mètres linéaire contre 2,1 millions en 2021. Soit une régression de 28,5%. Pourtant conclu la source du journal « nous avons fait une requête à l’État pour réparer nos usines au mieux pour un coût s’élevant à des centaines de millions de francs CFA ». Une proposition qui si elle avait été validée aurait permis de booster la production et d’éviter la sortie des devises du fait des importations comme c’est de cas actuellement.
Julien Efila
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