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Cosmétiques au romarin

17ème journée mondiale de lutte contre le paludisme


Placé sous le thème « Promouvoir l’équité en matière de santé,  le genre et les droits des personnes ».

Le secrétaire permanent adjoint du programme national de lutte contre le paludisme était face à la presse ce mardi 23 avril 2024 pour faire le point sur la situation de cette maladie dans notre pays. Un échange avec les hommes et femmes de médias en prélude à la célébration le 25 avril prochain de la journée internationale contre cette maladie qui constitue l'une des principales causes de mortalité et morbidité dans notre pays. L'introduction du vaccin depuis le 22 janvier 2024 dans les 42 districts de santé les plus touchés demeure une lueur d'espoir face ce fléau.  L'un des objectifs pour l'année 2023 était de réduire de 60 % la mortalité et la morbidité dans notre pays.


En fin 2022, suite à une enquête auprès des  ménages 26% des enfants étaient infectés au plasmodium. Le nombre de décès lié au paludisme était 9,9% dans nos formations sanitaires.

Rappelons que le Cameroun fait partie des 11 pays les plus touchés au monde. 74% des FOSA ont disposé d'au moins 1 ACT pendant que 8 régions sur dix ont reçu effectivement  la distribution des moustiquaires  imprégnées à longue durée d'action(MILDA). Les régions du Centre et du Sud ont du retard car étant sous financement étatique. 69% des enfants de moins de 5ans ont été traités gratuitement pour les cas de paludisme simple et 39% pour les cas graves ce qui un taux global de 62% d'enfants de moins de moins de 5 ans  ayant reçus le traitement gratuit dans les formations sanitaires.


Dans l'ensemble, le bilan est satisfaisant même beaucoup reste à faire et le programme élargi de vaccination a intégré le VAP  vaccin anti paludisme dans le calendrier vaccinal. Il faut le dire avec les autres moyens habituels c'est-à-dire les moustiquaires,  le traitement et le vaccin, la campagne de lutte contre la maladie, le programme national a de beaux jours devant lui en termes de riposte.

Dr Fotso, secrétaire permanent adjoint a salué l'engagement des hommes et femmes des médias à la suite des pouvoirs publics pour intensifier la communication des masses autource fléau afin de le réduire à sa plus simple expression possible, lui qui demeure une priorité de santé publique au Cameroun.

 

Clément Noumsi

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