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Cosmétiques au romarin

1er Symposium vétérinaire au Cameroun



Promouvoir l'excellence en médecine vétérinaire en transformant la formation vétérinaire pour un avenir durable


C'est le thème qui sous-tend les assises du premier symposium vétérinaire du Cameroun du 1er au 3 août 2024 au palais des congrès de Yaoundé. Placé sous le haut patronage du ministre d'état, ministre de l'enseignement supérieur, chancelier des ordres académiques le Pr Jacques Fame Ndongo qui a prononcé ce jeudi 1er Août 2024 le discours d'ouverture. Le parrain de l'événement, le  Dr Taïga, ministre de l'élevage, des pêches et des industries animales a eu l'insigne honneur de faire la leçon inaugurale dans un langage très simple accompagné des exemples concrets, tirés de son expérience personnelle et de sa position gouvernementale en énumérantdes avantages qu'offrent les pouvoirs publics pour soutenir l'initiative privée.

Dans son discours d'ouverture, le Pr Jacques Fame Ndongo est revenu sur les  exigences qu'imposent la nouvelle vision universitaire à savoir, être en adéquation avec les besoins réels des entreprises en adaptant les curricula de formations dispensées aux étudiants. Il est question de lever les lacunes entre la formation théorique et les initiatives de formations continue pour une question de compétitivité.

Il est question de lettre leur compétence en valeur et de contribuer au développement de notre pays. Les trois missions assignées à l'université c'est qu'elle dispense les enseignements, accompagne la recherche et apporte son appui au développement. Si l'université ne fait rien c'est qu'elle a raté son orientation et la loi d'orientation universitaire est là pour le confirmer avec deux concepts phare à savoir l'université entreprise et le statut de l'étudiant entrepreneur. C'est une incitation au partenariat gagnant-gagnant entre le système de l'enseignement et le monde socioprofessionnel afin de donner un visage concret au concept université entreprise avec la loi du 25 juillet 2023 portant orientation de l'enseignement supérieur.


En outre, le soutien à la recherche est indispensable, et les initiatives de recherche dans le but d'améliorer la santé animale, au développer les nouvelles méthodes de diagnostic et de traitement et à comprendre les liens complexes entre la santé animale, la santé humaine et l'environnement. La recherche vétérinaire est un pilier crucial pour faire face aux défis notre époque tels que les zoonoses et les impacts des changements climatiques sur la santé animale.


Réactions

Dr Abel WADE, DG LANAVET

« Nous avons plusieurs fertilisants certains à base des champignons différent des biofertilisants. Contrairement aux fertilisants chimiques, ceux-ci n'ont pas de résidus (dangers) car avec les engrais chimiques il y en a dans les aliments maïs, riz et certains se retrouve dans  notre corps. Avec de l'âge, nous pouvons développer certaines maladies métaboliques comme le diabète, l'hypertension artérielle, les risques d'AVC et autres. Je tiens à vous le dire ici, lorsque vous allez  en Europe, tout ce qui est bio sur le marché, est 4 fois plus cher. Dans l'import substitution, le LANAVET est capable de produire les engrais à usage agricole non seulement pour le Cameroun mais aussi en exporter en lieu et place des produits chimiques que nous exportons en milliards chaque année. Nous avons les biofertilisants pour nos principales spéculations maïs, riz, manioc, pomme de terre, les arbres fruitiers même le coton. Nous sommes en train de  développer un sérum antivenimeux qui prendra en compte douze espèces de serpents qu'on trouve ici en Afrique centrale car ce qui est importé de l'Inde souvent ne correspond pas aux espèces qui sont  ici chez nous. Nous travaillons en collaboration avec le minsanté et nous avons un projet commun de production du sérum antivenimeux. Nous avons également sorti un vaccin contre le choléra à partir de la souche isolé le vibrion cholérique, seule souche qui sévit en Afrique. C'est un vaccin que nous avons développé, il est buvable et après deux semaines, vous prenez la deuxième dose et  vous êtes immunisé pour trois ans. Un enfant à partir d’un peut le prendre. Actuellement, le produit est sous contrôle et à travers le minsanté, les laboratoires de l'OMS vont le valider de même pour le sérum antivenimeux. Notre pays importe à hauteur d'environ 20 milliards de médicaments vétérinaires chaque année pour traiter les animaux dans notre pays pourtant nous avons tout sur place. Nous avons depuis l’année dernière mis sur pied ce médicalement et nous avons le business plan pour produire massivement et même exporter car au pays africain pour ne fabrique sur place les médicaments vétérinaires.Actuellement, c’est une opportunité et la SND30 nous demande de consommer localement et l’émergence de l’Afrique se fera à travers ceux des pays. Comme nous sommes considéré comme l’Afrique en miniature, nous devons servir d’exemple aux autres pays du continent. Nous avons commencé la prospection dans les autres pays africains pour conquérir ces marchés avec le made in Cameroun. Voilà l'ensemble des trois  produits que nous avons prévu présenter à ce 1er symposium ».

 

Pr Henriette Zangue Adjia présidente du comité d'organisation et directeur de l'école des sciences et médecine vétérinaire de l'université de Ngaoundéré.

« Nous remercions le président de la république qui a bien voulu créer cette école, la toute première en Afrique centrale, sans oublier le ministre d'État, ministre de l'enseignement supérieur, chancelier des ordres académiques, le minepia qui a fait cette grande leçon inaugurale. Nous constatons qu'il y avait une rupture entre nous et ceux sur le terrain. C'est la raison pour laquelle, nous avons organisé ce premier symposium pour avoir autour de la table, tous les différents maillons de la chaîne (centres de formations des vétérinaires, les chercheurs, les scientifiques) pour qu'ensemble nous puissions faire un état des lieux de l'existant et entrevoir comment impacter le pays par nos différentes prestations d'une part et d'autre part par rapport à la nouvelle loi d'orientation pour l'université entreprise. Il faudra que le vétérinaire puisse se positionner et surtout que nos étudiants à la fin de leurs formations soient des créateurs de richesses et non des chercheurs d'emplois ».

 

Clément Noumsi

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