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Cosmétiques au romarin

1ère conférence internationale sur les délais et les retards de paiement.

Placée sous le haut patronage du premier ministre chef du gouvernement et représenté par le ministre délégué à la présidence chargé des marchés publiques, Ibrahim TalbaMalla a présidé le mercredi 23 octobre 2024 à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé la cérémonie d’ouverture de cette importante conférence sur les retards et les délais de paiement.


Dans son discours d’ouverture, le ministre des marchés publics a remercié le chef du gouvernement pour lui avoir désigné pour le substituer. Pour le ministre chargé des marchés publics, c’est un honneur pour notre pays d’abriter cette première conférence internationale sur les retards et les délais de paiement.

Cette problématique a un impact néfaste dans la commande publique et des conséquences sur les économies de nos pays en général. Cette situation qui n’est pas l’apanage du Cameroun mais qui touche la plupart des pays en voie de développement est réelle et suscite l’attention des pays comme celle-ci qui nous réunis jusqu’au samedi 26 octobre 2024. Les échanges entre experts et les partages d’expériences sur les différentes pistes ou solutions  que d’autres ont déjà essayer nous permettra de mieux nous s’en sortir.


Sachant pouvoir compter sur les  résolutions qui sortiront de ces quatre jours de travaux au vue des différentes thématiques, je formule le vœu de voir sortir des assises de Yaoundé, un guide conceptuel qui servira de guide pour nos pays en général et du Cameroun en particulier.  J’en engage le comité d’organisation de transmettre au premier ministre chef du gouvernement le rapport succinct assortir des propositions concrètes en relation avec la thématique centrale même si les effets peuvent être exogènes et inopinées comme les catastrophes naturelles et autres.

Pour l’organisateur, Pierre Lafont Massodi Ma Yame Kameprésident du comité d’organisation, il est question à cette première conférence internationale sur les retards et délais de paiement de mesurer son incidence macro économique car les retards de paiement constituent déjà 26% de la cause de failliteet son préjudice se chiffre à plus de 3 mille milliards par an. Quand vous prenez le cas du Cameroun rien que pour ces trois derniers exercices, l’état a payé 20 milliards en terme de moratoire de retards de paiement.

Inutile de vous le dire, ces chiffres qui viennent d’être révélés c’est 671, 7 milliards de dettes intérieure de l’Etat payé entre 2000 et 2019. c’est quelques éléments, quand on parle des impôts les recettes fiscales non recouvrées, sont avec pour principale cause les retards de paiement sont de l’ordre de 900 milliards. Quand on budgétise ces recettes et qu’il n’y a pas recouvrement, alors l’Etat est obligé de s’endetter.

Quand dans les entreprises, il n’y a pas des liquidités pour payer les salaires alors c’est une tension de trésorerie qui s’en enchaine à plusieurs niveaux. C’est pour vous dire que cette conférence a pour but  d’apporter des solutions à tout ces problèmes. A l’exception du Maroc, les autres pays africains sont à la traine. C’est pourquoi nous avons fait venir les experts pour mieux présenter ka chose. C’est une affaire qui s’entre mêle car les responsabilités sont partagées.

Celui qui attend un paiement pour déclencher un système lais qui ne le reçoit pas alors son entreprise est impactée et ses collaborateurs aussi. Ceci crée une rétention des fonds hors circuits bancaire car le chef d’entreprise se trouve parfois obligé de maintenir une certaine somme dans ses caisses.

Chez le fournisseur, les contrats ont-ils des pénalités de paiements ou de retards ? la vacuité des contrats est une chose mais la qualité de la livraison est une autre car il faut vérifier qu’il y a conformité entre la commande et la livraison. Dans plusieurs entreprises, il n’y a pas un service en charge des recouvrements pourtant c’est un poste essentiel pour suivre les créances à temps. Chacun doit comprendre qu’à son niveau que le partenaire est important et qu’il faut régler  ses comptes à date car c’est un circuit fermé dont le moindre retard à des répercutions plus grave que l’on est loin de s’imaginer. C’est pourquoi il faut des solutions structurelles  et que l’Etat prenne ses responsabilités pour encadrer ces flux en faisant respecter la loi ou en améliorant le corpus juridique.

 

Clément Noumsi

 

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