Durant deux jours, les 3 et 4 juillet 2024 dans la cité capitale Yaoundé, la situation sécuritaire des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire est passée au peigne fin par le ministre de l’administration territoriale.
Placée sous le thème « Autorités administratives et maintien de l'ordre en période pré-électorale » et présidée par le ministre de l'administration territoriale Paul Atanga Nji, la première conférence semestrielle des gouverneurs des régionspour l’année 2024 a été élargie aux patrons des médias lors de l’ouverture des travaux de manière exceptionnelle afin de prendre à témoin ces historiens du présent sur les enjeux à venir pour notre pays. Malgré le satisfecit du bon déroulement des festivités liées à la fête du 20 Mai 2024 sur l'ensemble du territoire national, une mise en garde ferme du Minat a été adressée à tous les leaders d'opinions et responsables des partis politiques sur la tenue des propos désobligeants à l'endroit du chef de l'État et l'institution dont il incarne la fonction. De même, aux élus (Nitcheu et Cabral) qui se voient investir d'une mission quelconque de former des coalitions pour une alternance que, le Cameroun est et demeure un état de droit, donc Nul n'est censé ignoré la loi alors qu'ils sachent que leurs statuts d’honorable ne revêt pas une immunité absolue.
Il a été rappeler que les élections non lointaines et certaines se tiendront sans anicroches sous la vigilance des autorités administratives, les vendeurs d'illusions et les prophètes du désordre sachent que, force restera à la loi et l'ordre règnera par tous les moyens. Des extraits du président du MRC, Maurice KAMTO ont été diffusés afin de prendre à témoin l'opinion publique nationale sur la conséquence de ses actes posés en 2020 avec le boycottdes législatives et municipales, conséquence logique, pas d'élus au parlement non plus dans les communes l'excluant in extenso du jeu démocratique des prochaines présidentielles dans notre pays.
Sauf que cette position laisse à croire, à une probable modification du calendrier électoral sinon comment comprendre que le Minat oublies que l'agencement logique du déroulement des échéances prochaines qui prévoit les municipales et les législatives au premier trimestre 2025 avant le grand rendez-vous de l'histoire de notre pays pour le début du 4ème trimestre 2025. En attendant, la clôture des inscriptions sur les listes électorales, force est de constater que la tension est perceptible un peu partout à l'idée d'un probable report des municipales et législatives de l'année prochaine. Bien malin celui qui pourra confirmer ou infirmer cette hypothèse mais nous constatons que les voyants sont au rouge dans la plupart des états majors tant des partis de l'opposition que ceux proche de la majorité présidentielle. Durant ces deux jours les 3 et 4 jjuille 2024, il aura été surtout question de la sécurité des personnes et des biens pendant cette période des vacances qui va se conclure avec les rentrées scolaires et académiques.
Réactions
Kildadi Taguiéké Boukar, gouverneur région de l’Adamaoua
« Il faut le dire sans ambages, la région de l’Adamaoua est prête depuis le début des inscriptions, les opérations ont été bien menées par les 21 antennes communales d'Elecam de la région. Ce travail s'est déroulé sans heurt, nous en sommes à un nombre important d'électeurs déjà. Et à la dernière réunion avec le préfet, 502 000 électeurs inscrits pour prêt de 700 bureau de vote pour que le jour dit, que les opérations se déroulent sans problèmes. Nous ne cessons de le dire, aux parties prenantes que les prochaines élections doivent s'organiser dans l'ordre et la paix. C'est l'essentiel du message que nous diffusions et nous avons la chance que les partis politiques présents dans notre zone de compétence vivent en parfaite harmonie. Nous restons convaincus que les prochaines électorales ne vont pas conduire à un quelconque désordre, toutes les dispositions ont déjà été prises dans ce sens ».
Naseri Paul Béa, gouverneur région du Centre
« Nous suivons de très prêts les inscriptions sur les listes électorales dans la région du centre. Avec près de 1,4 millions d'électeurs en 2023, nous avons près de 400 mille nouveaux inscrits à ce jour. Ce qui montre qu'il y a une dynamique avec les jeunes qui s'inscrivent massivement sur les listes électorales. Ils doivent tout faire pour ne pas perturber l'ordre public et respecter la réglementation en vigueur. Nous travaillons avec Elecam qui est l'organe en charge de l'organisation matérielle des élections ».
Félix Nguele Nguele, gouverneur région du Sud
« Par rapport au thème de cette première rencontre semestrielle des gouverneurs, nous avons un défi, celui de maintenir le calme et l'harmonie dans toute la région. Il est question pour nous de mieux encadrer la liberté de manifestation surtout à cette période préélectorale. Nous allons continuer à encadrer les inscriptions sur les listes électorales et jusqu'ici, tout se passe bien. La région du Sud est très réceptive à tout ce qui va se faire dans le strict respect de la règlementation en vigueur ».
Clément Noumsi
Comments