Lancé ce 10 février 2025, le concours est ouvert aux établissements secondaires de Yaoundé. Plusieurs ateliers de formation sont prévus pour outiller les élèves.
Le projet L’Afrique en Eveil continue de se déployer. Après lesite web d’information, le journal papier, voici lancée la première édition du Prix de l’éveil. C'est un concours de rédaction d’articles de presse sur la lutte contre toute déviance en milieu scolaire pour une meilleure éducation. Les détailsont été présentés à la presse ce 10 février 2025 à Yaoundé.,Environ 15 établissements d'enseignement secondaire de la ville de Yaoundé prennent part à cette première édition: collège Montesquieu, collège Mongo Beti, Institut Samba, collège bilingue Elgra, collège Madeleine, collège Adventiste de Yaoundé, Collège Amasia, Le Bon Berger, la Gaieté, collège Petou, Rosa Park, collège les AS de Mvan et Copes.
Le projet est porté par Maurice Tientcheu Kameni, qui met en avant les différents genres journalistiques afin de préparer la relève par de futurs journalistes africains, conscients des défis et enjeux sur le continent. Quelques thématiques majeurs auxquels sont soumis ces jeunes candidats sont : la lutte contre la drogue ; les défis des échecs répétés sur les jeunes et le décrochage scolaire ; les violences basées sur le genre et le harcèlement en milieu éducatif.
Selon le comité d'organisation, plusieurs catégories sont en compétition : minimes, cadets et juniors. Les candidats sont libres de rédiger leurs articles en français, anglais ou dans une langue locale. Les textes seront envoyés à l'adresse e-mailsuivante : info@afriqueeneveil.org. La note du jury et les votes en ligne permettront de remporter « le Prix de l'éveil » au cours d’une cérémonie des Awards prévue le 5 mai 2025.Après cette première édition, le projet « le prix de l'éveil » compte s'étendre dans dans les autres régions du Cameroun.
Réactions
Iris Régine NGUE, élève de 2nde A au collège les AS de Mvan
« J’ai retenu que pour bien rédiger un article de presse, il faut respecter une certaine règle et aller droit au but. C’est pourquoi on parle de pyramide renversée. L’article doit avoir l’essentiel dans un style très simple et direct. »
Stella NGOUMCHE, élève de terminale bilingue au collège Amasia d’Ekounou
« Cette cérémonie était agréable avec la présence dupatriarche et Dr François Bingono Bingono qui nous a donné les rudiments pour la rédaction d’un article presse. Il faut respecter les différentes étapes, à savoir le titre, le chapeau, le développement avec les intertitres et la chute qui est considérée comme la conclusion. Cela est très intéressant et je vais m’appliquer pour prendre part à ce concours d’écriture du prix de l’éveil. »
Maurice TIENTCHEU KAMENI, promoteur du prix du journal l’Afrique en éveil
« Nous avons pensé qu’il serait intéressant de faire un journal social au lieu de s’aligner sur les autres sans apporter de la nouveauté. Nous avons choisi de faire autrement en rentrant dans la sphère sociale avec ce concept en mettant en place un prix pour encourager les jeunes scolaires des clubs journaux ou pas. C’est notre volonté à nous de faire de notre journal un média social, cette rencontre avait pour but de donner quelques bribes afin de dénicher des nouveaux talents. Comme vous le savez, les sociétés sont façonnées selon leursmodèles journalistiques afin de porter les combats auxquels la société est confrontée. ».
Mme Florelle SATEU, communicatrice des éditions CLE
« Nous sommes une maison édition panafricaine et nous ne pouvons produire ce qui n’est pas écrit. Et un projet comme celui-ci ne pouvait passer inaperçu car, nous avions un projet semblable ; raison pour laquelle nous avons donné notre accord de principe. Nous voulons donner l’occasion de rêverafin d’être les auteurs célèbres de demain. Beaucoup de prix sont prévus sans oublier le recueil qui sera édité. Vos écrits doivent être particuliers afin de sortir du lot et attirer l’attention du jury ».
Dr François BINGONO BINGONO, patriarche,enseignant et président du jury
« Le prix de l’éveil est si important car, nos journaux devraient parler eux-mêmes de l’Afrique et ma présence en ces lieux est de donner aux candidats le B-A BA de la presse écrite pour qu’ils affrontent le concours avec le minimum d’armes nécessaires. Nous avons été souvent lacunaires en impliquant la jeunesse dans des activités dont ils n’ont aucune connaissance. Alors en amont, il était question de leur faire connaitre les règles et nous pouvons ainsi susciter ou découvrir les vocations de journaliste ou d’auteur d’articles de presse. »
Propos recueillis par Clément NOUMSI
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