top of page
Cosmétiques au romarin

2ème édition de l’opération Vacances en langues maternelles.

Depuis le 29 Juillet dernier, la résidence de la Princesse Odile KENSE ABEGA, petite fille du défunt Charles ATANGANA, sert de cadre à la deuxième édition de l'opération baptisée « Vacances en langues et cultures ETON,EWONDO, BETI et BULU ».

Emmanuel est un jeune résidant dans la ville de Yaoundé. A cause de la crise qui secoue la partie anglophone du pays dont il est natif, c’est au quartier EFOULAN de Yaoundé, que ce jeune homme vit désormais, depuis plus de cinq ans. Pour les besoins d'une nouvelle identité, il s'est choisi un nouveau nom, originaire du peuple FANG-BETI: BELOBO. Il a décidé de s'inscrire à ces cours pour, dit-il : « apprendre à parler et écrire la langue maternelle afin de mieux communiquer avec ses désormais frères et sœurs ». Il poursuit : « C'est une grande opportunité qui nous est donnée par la Princesse, d'apprendre les langues maternelles ».  


Pour Cathérine Natacha, jeune fille de la tribu EWONDO, qui s'apprête à frapper aux portes de l'université: « Beaucoup d'entre nous ne connaissent pas dire les formules de politesse dans leurs langues maternelles ». Pour la petite fille du regretté Charles ATANGANA, il faut faire parler nos langues locales à nos enfants face aux défis imposés par l'environnement: « On a observé que nos petits-fils ne parlent plus ou parlent mal nos langues maternelles. Cela est dû peut-être à cause de notre environnement qui a évolué et qui n'a pas permis que nos langues soient maîtrisées ».


De lundi à jeudi, de 14h à 16h, ce sont une dizaine de jeunes filles et garçons, venus des divers coins de Yaoundé, qui, encadrées par l'enseignante de circonstance, Joseline Estelle NGAH, s'efforcent à la pratique de l'oral et de l'écrit de leurs langues patrimoniales. Plusieurs leçons telles que le domaine de la famille, de la santé et de l'éducation sont dispensées.    « A la fin du programme, l'enfant doit être capable de dire en langue locale par exemple: Je veux le manioc. Nous prenons un domaine d'étude quelconque, l'enfant propose une phrase et nous la traduisons ensemble en langue locale » ajoute Joseline Estelle NGAH.

Un livre en langue des peuples de la forêt et une clé USB est remis à chaque nouvel apprenant.

 

Serge Ngouadjio

8 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page