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Les défis liés à la prise en charge et à l'inclusion des jeunes vivant avec les VIH/Sida étaient au cœur de la table ronde organisée le 27 novembre 2024 à Yaoundé, à la faveur de la journée mondiale de la lutte contre la pandémie.
Les travaux dudit atelier ouvert par le Secrétaire Général du Minsanté, le Pr Louis Richard Njock a mis en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les jeunes affectés par la maladie, mais également a permis d’identifier des pistes de solutions pour améliorer leur prise en charge. Trois enjeux majeurs ont émergés des échanges de cette journée : la persistance de la stigmatisation et de la marginalisation, le manque d’accès à l’information pour les jeunes et leurs familles et la nécessité de protéger leur santé mentale.
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Pour apporter des solutions concrètes à ces différentes préoccupations, les actions entreprises par le Comité national de lutte contre le VIH/SIDA ont été présentées. Ce sont entre autres : l'élargissement de l’accès aux soins et traitements (des programmes spécifiques sont mis en place pour les enfants exposés au VIH afin d'optimiser les traitements) ; la sensibilisation via les réseaux sociaux (des campagnes ciblées sont déployées pour encourager le dépistage familial) ; l'accompagnement des transitions (un guide a été élaboré pour assurer un suivi continu des jeunes tout au long de leur parcours de vie).
Des recommandations pour une prise en charge optimale
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Séance tenante, les participants à cette rencontre ont formulé plusieurs recommandations a mettre en œuvre : améliorer l'accès à l’information (il est essentiel de sensibiliser davantage les professionnels de santé, les familles et les jeunes eux-mêmes) ; densifier les formations (des sessions spécifiques sur la santé mentale doivent être organisées); créer un cadre juridique adapté (la loi doit garantir la protection des droits des enfants vivant avec le VIH) ; améliorer la qualité des services de santé (il est indispensable d’intégrer les populations vulnérables dans le système de santé).
Pour cheminer vers cette élimination, Le SG du Minsantés'adressant à l'assistance constituée des experts, des représentants de la société civile et des partenaires techniques et financiers, a réaffirmé l'engagement du Gouvernement de la République à atteindre les objectifs de l’Alliance Mondiale, visant à mettre fin au SIDA pédiatrique d’ici 2030. Cela passe par l’élimination de nouvelles infections chez les enfants, l’accès universel à des soins de qualité et la création d’un environnement inclusif.
Clément Noumsi source minsanté
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