Placée sous le thème « la bonne prise en compte des ODD par les ISC et l'impact de leurs travaux sur les parties prenantes », la 3ème édition du congrès de l'association des Institutions Supérieures de Contrôle ayant en Commun l'Usage du Français s'est tenue à Yaoundé du 2 au 4 juillet 2024 sous la présidence effective de Mamadou Faye président de l'AISCCUF et par ailleurs premier président de la cour des comptes du Sénégal. La ville de Yaoundé aura servi de cadre pour la tenue de ces deux jours de travaux en atelier avec le partage d'expériences à l'hôtel Hilton et une excursion dans la banlieue de Yaoundé au complexe MUNDI pour des séances de relaxation avant le retour des différentes délégations. Yaoundé aura tenu le pari de la préparation, de l'organisation et de la participation avec 15 pays représentés lors des assises. Reste maintenant à capitaliser les acquis de cette rencontre.
Des remerciements ont été adressés à Natacha RIMBON représentante du secrétariat général de l'AISCCUF, au président de la chambre des comptes du Cameroun pour la bonne organisation dans son ensemble. En attendant de joindre l'utile à l'agréable dans la journée du 4 juillet avec la visite des sites touristiques et la marche sportive, les lampions se sont éteints mercredi 3 juillet 2024 sur les travaux en atelier sur une note de satisfaction générale au vue des échanges et des contributions des différentes délégations.
Réactions
Mamadou Faye, président de l'AISCCUF et premier président de la cour des comptes du Sénégal
« Pour ce colloque que je viens clore, il est question d'accentuer la professionnalisation de nos jeunes auditeurs, c'est ça le but fixé. Parce lorsque l'on a la responsabilité de juger ses semblables, on doit être à la hauteur. Ainsi en s'armant de toutes les normes professionnels internationales existants. Pour nous les juges financiers, nous ne devons rien avancer sans pouvoir le justifier, c'est cela notre crédo. Tout rapport que nous faisons doit être accompagné d'éléments probants. On ne pardonne rien parce que l'attente aussi des citoyens, des usagers et des contribuables est tout faire pour satisfaire cette attente. Et comme toute organisation, il y a la relève, la rencontre de Yaoundé nous aura permis de mettre le pied à l'étrier à ces jeunes auditeurs pour préparer la relève. Il a été question de leur des outils leur permettant de faire l'audit des ODD mais aussi de relever le taux de pénétration des parties prenantes car nous avons relever que les relations entre nos cours des comptes avec les institutions financières, la société civile la presse et les autres parties prenantes n'ont pas le taux que nous souhaiterions qu'il atteigne. J'avoue que la chambre des comptes du Cameroun a mis la barre haut pour cette 3ème édition après Abidjan et Dakar, Yaoundé a mis les petits plats dans les grands. Les records de la préparation, de l'organisation et de la participation ont été battus à Yaoundé. Tous les défis ont été relevés et nous lui décernons la médaille (or) si nous étions aux J.O ».
YAP Abdou, président de la chambre des comptes auprès de la Cour Suprême du Cameroun.
« Je le disais déjà dans mon propos d'ouverture, ce colloque est très important pour les jeunes collègues du Cameroun car c'est une occasion de donner une certaine visibilité d'abord à notre chambre des comptes, qui déjà n'est pas connu des camerounais. Parallèlement ce sont des occasions de formation, de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises à l'école. Les bénéficiaires de cet évènements sont les plus jeunes pour mettre en application les acquis théoriques. Ce qui a changé par rapport à la 2ème édition, il y a une nette amélioration au niveau des audits de performances. Quand vous voyez les audits qui s'opèrent au niveau de la chambre des comptes du Cameroun, cela veut dire que beaucoup de choses sont apprises à ce niveau. La visibilité qu'on donne aujourd'hui permettra aux comptables et aux ordonnateurs de se mettre en garde et de savoir qu'il y a une chambre des comptes qui contrôle, qui œuvre pour la transparence dans la gestion des comptes publics ».
Clément Noumsi
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