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Cosmétiques au romarin

43ème Session du comité de concertation et du suivi du Dialogue social au Cameroun


C'était le 12 novembre dernier dans la salle de conférence de son département ministériel que le ministre Grégoire OWONA a présidé les travaux en présence des partenaires sociaux de divers projets ordres.

 

Pour le ministre du travail et de la sécurité sociale, depuis dix (10) ans, le dialogue social a permis l'examen et la résolution de nombreux conflits sociaux, l'amélioration des conditions de vie des travailleurs, la consolidation de la paix sociale, la promotion de la démocratie inclusive et participative au sein du monde du travail et biens d'autres.

Les uns et les autres ont été félicité pour leur contribution à cet état de choses tout en déplorant certaines attitudes à proscrire sans oublier de rappeler que la liberté syndicale est une réalité au Cameroun de même que le droit de grève qui ne moins reste l'ultime étape dans le processus d'un dialogue. Tout ceci étant encadré par la loi même si quelques brebis égarées se sont retrouvées sur ses chemins. Deux exposés ont fait l'objet des échanges le premier sur la déclaration de l'OIT sur les entreprises multinationales et le second sur le recrutement éthique pour des travailleurs migrants vers une autre feuille pour ne citer ceux-ci. Il est impératif d'avoir un travail décent pour un climat apaisé et l ministre de rappeler aux employeurs le respect du SMIG mais aussi le respect du calendrier des élections sociales pour le choix des délégués dans les diverses structures.

 

Pour le syndicaliste Pierre NYEMECK NTAMACK

« Nous nous sommes fixés un calendrier pour examiner des problèmes reçus par le gouvernement par une période donnée. Tout n'est pas rose et en ce moment même sur la table du ministre se trouve un certain nombre de revendications du groupe des travailleurs que je représente. Nous sommes là pour chercher à garantir l'outil pour la compétitivité des entreprises et pour la garantir, il faut prévoir la sécurité et la paix et comme vous le savez, ce sont des fondements sans lesquels rein n'est possible. Notre rencontre de ce jour a été possible grâce à deux facteurs à la paix et la santé. Le comité est un lieu de consensus où chacun doit mettre un peu d'eaudans son vin pour que les choses puissent avancer. A tous les niveaux, nous sollicitons que le dialogue soit un outil indispensable afin de préserver la paix si chère à notre pays ».

 

Clément Noumsi

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