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Cosmétiques au romarin

4ème concours national d’art « Elles parlent » : finale prévue le 16 Mars prochain au musée national

12 jeunes femmes ont été choisies parmi les 35 participantes, à l’occasion de la demi-finale qui s’est disputée le samedi 02 Mars 2024, à l’auditorium du ministère de la communication.

De la voix pour briser les chaînes du silence

C’est à l’auditorium du ministère de la communication, àYaoundé, que s’est disputée la demi-finale. Tout comme à Douala, les participantes avaient une fière allure malgré le stress du jour.


Elles étaient réparties dans les catégories minimes, juniors et seniors. Plusieurs sujets étaient soumis à leur réflexion parmi lesquels: le rôle du jeune garçon dans l’évolution de la femme, comment allier réseaux sociaux, entrepreneuriat et valeurs morales. Pour y parvenir, chacune d’elles disposait de quatre minutes maximum, pour convaincre le jury. Plusieurs critères de sélection à savoir: le niveau de langue, la structuration et la hiérarchie du discours, l’improvisation, le débit d’élocution, l’éloquence, la bonne tenue vestimentaire. Bernadette NJI est la doyenne d’âge de cette quatrième édition. C’est grâce à sa fille qu’elle s’est inscrite à cette compétition. Elle a retenue dans la catégorie senior, pour la finale du 16 Mars prochain, malgré qu’elle n’y connaissait pas grande chose. C’est empreint de satisfaction qu’elle s’exprime: «Le premier jour, j’étais assise mais je ne savais pas de quoi il s’agissait. J’ai suivi comment les autres femmes parlaient. Dès lors, ça m’a intéressé. Le deuxième jour, je n’avais pas préparé mon discours. Mais, encouragée par une jeune fille, je suis montée au pupitre et j’ai improvisé un discours qui a plu au jury».


L’art oratoire: une activité à but non lucratif.


Le concours national d’art oratoire baptisé « Elles parlent » est née de la volonté de cinq femmes passionnées d’art oratoire. Au début, il était réservé uniquement aux jeunes femmes issues des milieux précaires. Charlotte DOOH, Vice-présidente de l’association BITÕ, raconte: « Lorsque nous avons mis sur pied cette compétition, nous avons pensé aux jeunes filles des milieux pauvres.  Nous allions chaque soir chercher ces jeunes filles dans des coins où règne l’insécurité, à l’exemple du quartier de la briqueterie à Yaoundé. Plusieurs fois, nous faisions face à l’adversité farouche de leurs géniteurs pour qui elles étaient plus utiles au commerce ambulant du retour des classes. C’est grâce au maire de cette localité qui nous a soutenu lorsqu’il a été mis au courant de cette activité ».


Ce concours, pour la Vice-présidente de cette association, s’inscrit dans une visée pédagogique et éthique: « L’initiative de l’association BITÕ pour le concours ». Elles parlent a pour objectif de permettre à la jeune femme camerounaise d’améliorer sa prise de parole en public et son leadership. Grâce à ce concours, aujourd’hui, nous voyons les visages transformés de ces jeunes femmes. C’est un plus pour elles et pour nous qui les accompagnons ».


Cette compétition n’est pas la seule activité pour les femmes de l’association BITÕ. Charlotte DOOH s’exprime: «Tous les deux mois, nous organisons une table-ronde sur un sujet qui concerne la gente féminine, avec le concours bénévole des professionnels de plusieurs secteurs. L’année dernière, nous avons organisé une table-ronde à l’espace culturel comptoir des arts sis au quartier Dragages, sur les agressions sexuelles. Nous avons invité des avocats, une psychoclinicienne et deux hautes personnalités des forces de l’ordre. C’était très édifiant pour nous-mêmes ».


Serge Ngouadio

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1件のコメント


Itechome
Itechome
3月04日

😀

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