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Cosmétiques au romarin

4ème  Congrès du Parlement : la juge ARREY FLORENCE  RITA rejoint ainsi ses homologues du conseil constitutionnel.



La cérémonie de prestation de serment de Mme ARREY Florence Rita  a eu lieu ce mardi, 02 juillet 2024 au Palais des Congrès de Yaoundé. Les activités ont débuté par la Conférence des Présidents du 4ème Congrès du parlement. Par la suite, l'on a assisté  à  la cérémonie solennelle proprement dite de la  prestation de serment de Mme ARREY Florence Rita,  membre du Conseil Constitutionnel dont le mandat a été renouvelé par décret présidentiel du 18 janvier 2024 portant renouvellement du mandat du Président et de certains membres du  Conseil Constitutionnel. Présidée par le très Honorable Président de l’Assemblée nationale, CAVAYE YEGUIE DJIBRIL, en sa qualité de Président du Congrès, avec à ses côtés le Président du Sénat Marcel NIAT NJIFENJI et  assisté par  le  Secrétaire Général de l'Assemblée nationale ESSIAN André Noël.


Plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie de prestation de serment à l'instar de nombreux membres du gouvernement avec au premier rang, le Premier Ministre Chef du Gouvernement, Chief Dr Joseph DION NGUTE, des membres du Conseil Constitutionnel et bien d'autres invités de très haut rang, venus rehausser de leur présence, l'éclat de cet événement. Il faut préciser que c'est la Salle des Commissions huis clos  qui a abrité la Conférence des Présidents  ce jour et la cérémonie de prestation de serment  quant- à elle s'est déroulée  dans la salle des plénières du Palais des Congrès de Yaoundé.

Par ce serment, Mme ARREY Florence Rita, absente au dernier Congrès,  rejoint ainsi à nouveau  ses homologues du Conseil Constitutionnel qui ont prêté serment  lors du 3èmeCongrès du Parlement tenu le 02 avril dernier à savoir le Président Clément Atangana et les autres membres (M. Bonde Emmanuel ; M.Essombe Émile; M. Paul Nchoji Nkwi; M. Baskouda Jean Baptiste; M. Bah Oumarou Sanda; M. Lekene Donfack Charles Étienne; M. Ahmadou Tidjani; M. Adolphe MINKOA SHE; M. LOGMO MBELEK Aaron).


Réactions


Honorable Cabral Libii

« Nous attendons des membres du conseil constitutionnel c'est qu'ils respectent leurs serments.  Ils sont au complet et ils ont prêtés serment devant les deux chambres réunies en congrès. Ils disent qu'ils vont servir l'État en toute impartialité. L'an prochain, nous allons vers des élections multiples à savoir les législatives, les municipales et les présidentielles. Le peuple va se prononcer car des centaines et des milliers de camerounais se préparent à opérer leurs choix démocratiquement. Ce que nous attendons de ce conseil constitutionnel, c'est de ne pas se laisser contaminer l'attitude de certains administrateurs pour qui, le peuple ne veut rien dire ou les lois n'ont plus de valeurs, car certains individus qui incarnent l'autorité de l'État piétinent les lois et règlements détruisent tout sur leurs passages  et veulent par là demeurer au pouvoir. Ce qu'ils oublient, c'est que, c'est ce peuple qui va décider de qui va rester au pouvoir ou qui va exercer ce pouvoir en ce nom. Et le conseil constitutionnel est garant de la volonté du peuple et nous attendons d'eux qu'ils respectent scrupuleusement le serment qu'ils ont prêté devant la représentation du peuple ».

Mme ARREY Florence Rita, membre du conseil constitutionnel

« Indépendamment de ma volonté, je n'étais pas présente lors de la prestation de serment de mes illustres collègues membres du conseil constitutionnel. En ma qualité de première femme juge cette instance, je rends grâce au seigneur tout puissant qui a permis que cela puisse se faire et que je sois là aujourd'hui. Je remercie le chef de l'État pour cette confiance renouvelée à ma modeste personne, que Dieu nous bénisse ainsi que notre pays ».

Honorable koupit Adamou

« La constitution du Cameroun rend le vote obligatoire en son article 2 alinéa 3, et précise qu'il est libre et secret. Selon notre loi fondamentale tous les citoyens d'au moins 20 ans ont l'obligation d'exercer leurs droits de vote. Pourtant  la loi électorale semble donner  la latitude à tout un chacun de voter ou pas. Le juge constitutionnel doit s'autosaisir pour trancher le débat sur la divergence entre la loi fondamentale et la réalité des élections au Cameroun ».

 

Clément Noumsi

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