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Cosmétiques au romarin

6ème édition du FESTAT 2025

Le peuple SAO KOTOKO a célébré son héritage ancestral et le vivre ensemble au musée durant 3 jours.


Les lampions se sont éteints tard ce samedi 25 Janvier 2025 sur la   cérémonie de clôture du FESTAT 2025 au Musée national de Yaoundé. Parrainé par Pierre Ismaël BidoungKpwatt, le ministre des Arts et de la Culture, cette 6ème édition,celle de tous les enjeux était également marquée par la présence de nombreuses communautés venues célébrer le vivre ensemble, valoriser davantage la culture très ancienne Sao-Kotoko en communion avec la communauté nationale et internationale.

Accroître sa notoriété et se donner plus de visibilité justifient la délocalisation de cette sixième édition du Festival des arts et traditions Sao-Kotoko (Festat) du 23 au 25 janvier 2024 au Musée national à Yaoundé. Une option approuvée par la conférence des sept sultans (Kousseri, Logone Birni, Afade, Makary, Woulky, Bodo et Goulfey) au sein de la communauté Kotoko camerounaise mais aussi à cause de la crise sécuritaire dans l’Extrême-Nord.


Pour rehausser notre vivre ensemble, les délégations en provenance du Tchad et du Nigeria, celle du Ghana n’ a pas fait le déplacement de la villeux sept collines. Ce caractère international a été rehaussé par la présence de trois sultans venus du Tchad. De même que la délégation des 224 festivaliers (notabilités traditionnelles, gardes, danseurs, artisans) en provenance des différentes localités du Logone-et-Chari.

Le musée national transformé en village kotoko le temps du festival, a présenté plus de 550 objets d’art Kotoko répartis dans plus de 30 stands d’exposition. Des objets fruits de l’expertise avérée des mains locales dans des disciplines artistiques, telles que la poterie, la vannerie, la sculpture du fer et du bronze. Les danses traditionnelles des différents localité faisaient également la fierté de ce grand- rendez-vous . incluent une danse réservée aux princes et princesses ainsi qu’aux notables, une danse des initiés.


Les ateliers regroupant des jeunes, les conférences-débats L’art divinatoire Les foires et expositions selon les organisateurs, il a été question de célébrer la culture kotoko (issue des Sao) tout en préservant ses traditions et son patrimoine. L’une des plus vielles tribus dont l’un des fils fut Abraham Petrovich Hanibal, l’aïeul d’Alexandre Pouchkine le célèbre écrivain Russe dont les origines remonte du peuple kotoko de la région de l’Extrême-Nord, aujourd’hui en proie aux attaques de Boko Haram et à d’autres tensions intercommunautaires autour de l’accès à l’eau ou aux terres arabes.

Pour le président du comité directeur de l'association culturelle SAO Ali Alhadji Abba, tout le mérite revient au ministre des Arts et de la Culture, parrain de l'événement qui a œuvré pour la réussite sans oublier les 7 sultans gardiens de la tradition qui ont marqué leurs accords pour cette délocalisation. Le rendez-vous a été pris pour 2027 et le moment venu, il sera déterminé le lieu de la prochaine édition.


Pour le président du comité d'organisation Oumar Ali, nous remercions toutes les communautés du Tchad, du Nigéria, la diaspora venue d'Europe ou des Amériques. Plus de 5 miles plats ont été servis  durant ces trois. Des visites médicales (500) ont été effectuées à nos populations avec distribution de médicaments pour soulager nos frères et sœurs. Nous avons vu des groupes traditionnels même dans des quartiers prestés durant ces trois jours. Une audience a été accordé aux sultans par le Minac et ceux-ci ont saisi le perche pour demander de soumettre inscription du festival Sao Kotoko dans la liste du patrimoine immatériel de l'UNESCO. Le projet de la construction d'un palais de la culture Kotoko à Yaoundé. Nous pensons que la 7ème édition sera encore plus grandiose.


Clément Noumsi

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