Placée sous le thème : « l'IA et l'éducation : préserver l'autonomie dans un monde automatisé »
Le Cameroun s'est joint vendredi dernier 24 janvier 2025 à la communauté internationale pour la célébration de cette journée. Ayant pris la pleine mesure de cette opération, le Cameroun a instauré la gratuité dans les établissements scolaires primaires et maternels publics. Il s'inscrit dans cette optique parce que l'éducation joue un rôle très important dans le développement d'une société durable. Fort de ce constat, l'accès à l'éducation progresse. L'éducation au développement durable est intégré dans les programmes, l'apprentissage est encouragé, les compétences et les valeurs sont développés à l'école pour relever les défis mondiaux tels que les changements climatiques, l'égalité de genre, l'égalité culturelle. L'éducation permet aussi d'apporter une forte contribution à la lutte contre la pauvreté. Grâce à l'éducation, l'enfant va être intégré socialement et professionnellement dans la société. Il est question d'apprendre à vivre de façon durable grâce à l'éducation. Et pour cela nous avons rencontré pour vous le coordonnateur régional de la coalition Camerounaise des organisations de la société civile dédiée à l'éducation François Nkeumi
Afrique En Eveil : bonjour monsieur, en quoi se résume le CEFAN?
François Nkeumi : le CEFAN, c'est près de 75 ONG, d'associations et de syndicats qui œuvrent dans le domaine de l'amélioration de l'école au Cameroun. Il faut que ait une éducation sérieuse et bien faite pour être capable demain d'accompagner les autorités pour la réussite des différents plans et engagements pris par l'État.
AEE : et que fait le CEFAN pour accompagner le gouvernement dans les efforts visant un meilleur accès à l'éducation?
FN : le CEFAN surtout dans la région du Centre a conduit une étude sur l'éducation inclusive et à montrer que l'éducation ici en dehors des écoles spécialisées comme le SEDA, Promhandicam, ou encore le CJARC, beaucoup d'écoles dites inclusives sont des écoles de cohabitation légale notre les enfants souffrant d'un handicap et ceux dits normaux. Nous proposons qu'un pas de plus soit fait pour que les écoles dites inclusives soient effectives et qu'on ressente leur impact sur le terrain. Le CEFAN avec l'appui d'un partenaire comme Plan Cameroun a mené les études pour que ce système d'accompagnement uniquement dédié aux jeunes filles pour celles-ci puissent aller à l'école comme les autres filles. Pour ce qui est des déplacés internes, on s'est concentré plus dans les régions de l'Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où nous essayons de voir les partenaires qui peuvent les financer pour que ces populations déplacées internes aillent à l'école surtout pour ce qui est des jeunes filles. Il s'agit surtout des plaidoyers et autres rencontres que nous organisions pour le Centre et dans les autres 9 régions du Cameroun.
AEE : Dans la région du Centre, comme l'a dit lors d'un séminaire en parlant des freins qui persistent, de quoi s'agit-il ?
FN : déjà pour ce qui est du préscolaire au Cameroun, qu'on annule les frais parce que c'est un frein pour les enfants qui doivent aller à l'école et qui se trouvent dans les zones rurales où les parents n'ont pas Suffisamment de moyens pour les moyens pour envoyer les enfants à l'école. Nous proposons que la gratuité de l'école soit effective au Cameroun surtout dans l'arrière pays.
AEE : la célébration cette année met un accent sur l'intelligence artificielle, comment comprenez-vous cette interpellation ? C'est un appel à préserver l'autonomie dans un monde automatisé ?
FN : Très bien pensé, nous encourageons parce que ça peu dans les zones à forte pénétration d'internet, cela peut permettre aux jeunes (filles et garçons) d'améliorer leur rendement sur le plan scolaire. Mais nous insistons aussi au CEFAN en disant que le traditionnel maître d'école a toujours sa place et l'intelligence artificielle doit plutôt venir se greffer sur l'éducation traditionnel.
AEE : merci !
Propos recueillis par Clément Noumsi
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