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Cosmétiques au romarin

8ème COPIL du programme routier intégrateur, du projet de facilitation des transports et de transit


8ème COPIL du programme routier intégrateur, du projet de facilitation des transports et de transit en zone CEMAC et du projet de transport multimodal au Cameroun.


Bilan et perspectives


Présidé par son président, le Ministre des Travaux Publics Emmanuel Nganou Djoumessi, en présence du vice-président le Ministre des Transports Jean Ernest Masséna NgalléBibéhè, des partenaires de la Banque africaine développement, de la Banque Mondiale, de la Banque Islamique, le chef de la cellule des projets routiers à financement conjoint Maurice Djontu a présenté hier mercredi 06 Mars 2024 à l'hôtel Mont-Fébé de Yaoundé, le rapport 2023 des activités.

Cette présentation s'est faite lors des travaux du Comité National de Pilotage des Programmes Routiers Intégrateurs, du Projet de facilitation des transports et de Transit en zone CEMAC et du projet de transport multimodale au Cameroun. Il ressort que des activités économiques ont été menées, dans la perspective de l’augmentation des revenus des ménages et l’amélioration des conditions de vie des populations des localités situées le long des routes aménagées ou réhabilitées.


Si la construction des routes permet de soutenir le commerce et la communication entre les personnes et les pays, d'augmenter le niveau de vie, de faciliter l'activité économique, et a été un moteur pour la paix et la prospérité, il est tout à fait normal qu'un certain nombre de projets des infrastructures soit achevé sur la route Ntui-Ndjolé-Mankim-Yoko-Tibati-Ngatt et restituées aux autorités compétentes desdites localités afin de faciliter l’accès des populations aux services sociaux de base. Parmi ces ouvrages, on peut noter des Infrastructures économiques : Six (06) unités polyvalentes de transformation et de commercialisation à énergie hybride, trois (03) hangars de marché genre sensible, trois magasins de stockage, 03 forages, et trois latrines, cinq (05) aires de séchage.


Des Infrastructures sociales : Deux (02) radios communautaires, un centre de promotion de la femme et de la famille construits, quatre (04) centres de santé équipés dont deux construits et deux réhabilités et seize (16) salles de classes équipées avec latrine, le bâtiment de la SAR/SM de Yoko, un centre multifonctionnel des jeunes, deux clôtures de 370 ml pour une école.

Plusieurs autres infrastructures connexes y compris 151 km de routes communales seront livrés en 2024 dans les localités situées le long des routes Ntui-Ndjole-Mankim-Meteing, Mintom-Lélé-Ntam-Mbalam et Babadjou-Bamenda.


Réactions


El hadj Oumarou, DG BGF

« Il faut absolument faire quelque chose. Nous avons constaté, pour le regretter, que ces différentes entreprises-là, en réalité, ne sont pas là pour faire avancer les choses; mais plutôt, nous tirent vers le bas et nous n’arrivons pas malheureusement à être aussi performants que souhaités par les partenaires au développement. C’est pour cette raison que nous référant aux expériences que nous avons par ailleurs sur ce volet-là, avons insisté pour que les différentes entreprises puissent être performantes et à même de répondre aux critères définis dans chaque cahier de charges, qui devra être effectivement exécuté sur le terrain. Malheureusement, certaines excellent par leur incohérence et par leur façon de faire qui, en réalité, ne correspond pas du tout à la vision du Chef de l’État Son Excellence Monsieur Paul Biya.

Nous voulons saluer ainsi la diplomatie du Chef de l’État, qui travaille avec maestria, qui a réussi quand même à maintenir ces partenariats dans leur entièreté dans notre pays, le Cameroun, et par leur implication directe aux réalisations même des projets au pays. La Banque Africaine de Développement, la Banque Mondiale et autres participent toutes à l’exécution de ces différents projets. Il n’est donc pas du tout acceptable que ce soit les entreprises-là qui plombent la démarche du Cameroun. C’est pourquoi nous avons proposé des sanctions pénales afin que celles des entreprises qui pensent qu’elles peuvent venir se moquer de notre pays puissent être dissuadées et que nous poursuivons notre marché vers l’émergence souhaitée par Son Excellence Monsieur Paul Biya. Et, tous les acteurs que nous sommes dans leur globalité ne cesserons de lui dire merci pour sa vision ».


Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre des travaux publics par ailleurs président dudit Copil,

« Je suis satisfait en ce sens que bon nombre de projets inscrits dans le programme de travail 2023 ont été exécutés. Mais, je dois aussi noter que nous devons améliorer le taux de décaissements. Il tourne à moins de 70%. La faute à quoi? Pourquoi nous décaissons moins? D’abord, la faute aux processus de passation des marchés, le choix des co-contractants qui prend du temps et certains de ces cocontractants qui sont véritablement dans l’ingéniosité du faux avec une documentation qui n’est pas toujours très claire et sur le site dès travaux, il y a une grande différence entre la capacité de la personne retenue et la documentation qui a été produite. En conséquence et à la cadence des travaux, le rythme d’exécution est très faible. Ce qui aboutit au non décaissement. Donc, nous allons travailler dans la gouvernance administrative de ces projets. Il faut noter que pour l’année 2024, il y a environ 279 km de routes que nous allons réceptionner. C’est quelque chose de dit, mais il faut que ce soit quelque chose de réalisé ».

 

Propos recueillis par Clément Noumsi

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