Accident du journaliste Arnaud Nguefack : La Croix-Rouge camerounaise brise le silence, mais sa version des faits contestée
- wilfriedfrancky
- 7 mars
- 2 min de lecture
Un incident impliquant un véhicule de la Croix-Rouge camerounaise et le journaliste Arnaud Nguefack suscite une vive controverse. Alors que l'organisation humanitaire publie un communiqué pour clarifier les faits, le principal concerné réfute catégoriquement cette version et annonce son intention de porter plainte.

Une mise au point de la Croix-Rouge camerounaise
Dans un communiqué officiel publié le jeudi 6 mars 2025, la Croix-Rouge camerounaise affirme qu'un de ses véhicules a légèrement heurté Arnaud Nguefack. L'organisation précise que l'accident s'est produit dans la matinée du 5 mars 2025, au quartier Etoudi à Yaoundé.
« Le rétroviseur du véhicule transportant la présidente nationale de la Croix-Rouge camerounaise a heurté, au niveau de l'épaule, un piéton, journaliste de profession, qui marchait dans le même sens. Le chauffeur a immédiatement immobilisé le véhicule pour s'assurer de l'état de l'individu concerné », mentionne le communiqué.
Cette déclaration vise à démentir toute accusation d’indifférence et à souligner la bonne foi de l’organisation dans cette affaire. Cependant, cette version des faits est loin de convaincre la victime présumée.
Une version diamétralement opposée
Arnaud Nguefack, le journaliste impliqué dans l’accident, exprime sa stupéfaction face au communiqué de la Croix-Rouge camerounaise. Il affirme que ni la présidente de l’organisation, Cécile Akame Mfoumou, ni son chauffeur ne se sont préoccupés de son état après l’incident.
« J’ai la confirmation que cette dame est non seulement dénuée d’empathie, mais aussi d’une mauvaise foi évidente. Je suis écœuré par le degré de mensonge d’une personnalité de son rang. Heureusement, il y a des témoins, et par la grâce de Dieu, les caméras de surveillance pourraient attester des faits. Ni elle, ni son chauffeur ne se sont approchés de moi. Au contraire, chacun m’a reproché quelque chose : elle, d’« avoir marché sur la route », et lui, d’« avoir cassé le rétroviseur » », s’indigne-t-il dans une publication.
Le journaliste déclare avoir été violemment percuté et souffrir de douleurs à l’épaule. Il insiste sur le fait que les occupants du véhicule ne lui ont apporté aucune assistance et ont, au contraire, quitté les lieux après l’avoir sermonné.

Un incident qui fait polémique
L’accident a eu lieu devant le siège régional de Canal 2 pour le Centre, un lieu fréquenté où plusieurs témoins auraient assisté à la scène. D’après les déclarations de la victime, le véhicule impliqué, un Land Cruiser immatriculé CE 675 MP, appartenait bien à la présidente de la Croix-Rouge camerounaise.

Les témoignages et les images de vidéosurveillance pourraient jouer un rôle déterminant pour établir la vérité dans cette affaire. L’annonce d’une plainte par Arnaud Nguefack pourrait donner une nouvelle tournure à ce dossier qui suscite déjà de nombreuses réactions.
Alors que l’incident s’est produit en pleine célébration de la Journée internationale des droits des femmes, beaucoup s’interrogent sur l’attitude adoptée par la présidente de la Croix-Rouge camerounaise et son chauffeur. Une affaire à suivre de près.
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