Dame Tsemo déboutée et condamnée au Tribunal
Statuant en matière de référé d'heure à heure ce 12 mars sur la demande de discontinuité de la procédure disciplinaire alors en cours contre elle au sein de la C mmission des Droits de l'homme du Cameroun (CDHC), le Tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif vient de rejeter sa demande en se déclarant « incompétent pour contestation sérieuse . De plus, le juge des référés a « condamné la demanderesse aux dépens ». C'est le deuxième échec de Mme Tsemo dans le bras de fer insensé qu'elle a librement choisi de faire pour tenter d'imposer son mode de fonctionnement à l'institution nationale des Droits de l'homme du Cameroun, après le rejet de la notification de sa procédure de référé par le conseil de discipline qui a recommandé son licenciement dans la foulée. Un licenciement acté le 28 février 2024 licenciement par le président James Mouangue Kobila.
Refusant d'assumer ses frasques devant le conseil de discipline où elle ne s'est jamais présentée malgré trois convocations et conseillée par des juristes du dimanche, Mme Espérance Tsemo Kouobou espérait paralyser le conseil de discipline de la CDHC et continuer de toucher son salaire sans travailler jusqu'à l'issue de l'affaire abusivement introduite au pénal contre le président de la CDHC, sur la base de calomnies de bas étage.
En effet, lors de sa session du 27 février 2024, à l'unanimité sur chacun des cinq chefs d'accusation portés contre elle, le conseil de discipline de la CDHC a recommandé au président de cette INDH de licencier Mme Tsemo Kouobou. Une issue qu'elle voulait à tout prix éviter en écumant les tribunaux de Yaoundé dans tous les sens depuis deux mois.
Après ce deuxième échec cuisant, Mme Tsemo Kouoboumédite certainement déjà sur la signification de la locution adverbiale jamais deux sans trois.
Clément Noumsi
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