Les pays du Bassin du Lac Tchad ont pris part les 24 et 25 juin 2024 à un atelier régional sur le renforcement des organisations des femmes et de la société civile sur le processus des DDR.
Cet atelier régional ouvert ce 24 juin dernier par le coordinateur du CNDDR Francis FAï Yengo en présence Abdel Rahmane Diop chef de mission UN Migration à Yaoundé. Il est organisé par le CNDDR Cameroun en partenariat avec l'OIM, ONU Femmes, L'ALVF-EN et le LOYOC auxquels prend part une soixantaine de participants issus des représentants des organisations de femmes, de la société civile, l'autorité nationale des quatre pays présents à savoir le Cameroun pays hôte de cet atelier, le Tchad, le Niger, et le Nigeria.
Cet atelier régional qui implique une forte mobilisation des organisations de femmes et de la société civile vise comme objectif principal le partage des meilleures pratiques et les leçons apprises des efforts visant à accroître la participation de la société civile dans le processus de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration (DDR) nationaux dans les quatre (4) pays du Bassin du Lac Tchad touché par la crise de Boko Haram.
Il faut le préciser, c'est fort des résultats escomptés depuis le lancement de ce projet au Cameroun en mai 2022 avec près de3 944 ex- combattants qui ont déjà déposés les armes comme l'a signalé le coordonnateur Francis Faï Yengo dans son discours d’ouverture.
L'objectif étant de faire intégrer l'aspect genre aux différentes organisations présentes à cet atelier, accroître la participation des OSC aux structures DDR, identifier les points communs et les divergences pour une meilleure exploitation par la CBLT et les OSC; s'inspirer de l'approche camerounaise avec la prise en charge des problèmes de santé mentale et psychosociaux dans le cadre du soutien aux activités du centre.
Réaction
SM Bachahir Hachimi, Lamido de Limani dans l'arrondissement de Mora
« Chaque jour le centre DDR de l'extrême-nord accueille une vingtaine d'ex-combattants de Boko Haram. J'ai beaucoup échangé avec le coordinateur sur l'ouverture du DDR c'est là notre participation en tant que chef traditionnel. Il y va de notre devoir par ce que ces enfants sont les nôtres qui se sont fait enrôlés par les choses qui ne sont pas noble. Vous voyez, nos voisins sont venus et on se félicite de la contribution des uns et des autres. Et voilà que le calme est en train de revenir progressivement ».
Clément Noumsi
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