Le phénomène des punaises de lits et des poux du corps, une situation préoccupante dans la capitale Yaoundé.
Le problème aurait eu un moindre effet si le ministère de la santé publique avait anticipé sur le risque évident de santé publique qui se poserait après la correspondance de la plateforme camerounaise du commerce équitable (P2CE) transmise le 13 octobre dernier à l'attention du ministre de la santé publique sur le risque d'invasion que notre pays courait après son apparition sur le vieux continent. Le risque était trop grand mais certains n'ont pas crû devoir ameuter les populations à peine sorties du covid19.
Quel gâchis !
Aujourd'hui (deux mois après le courrier déposé au ministère de la santé publique) c'est un quartier de Yaoundé la ville aux sept collines, demain c’est peut-être le pays tout en entier qui est sous la menace de ces insectes, rien qu'à voir le nombre de brocantes qui jonchent nos rues, nul n'est à l'abri de cette menace pourtant l'alerte était simple, claire et limpide. Pourrait-on parler de négligence de la part des pouvoirs publics suite à l'alerte? A chacun de se faire sa propre idée, toujours est-il que les responsabilités seront établies le moment venu et chacun devra rendre compte la facture risque être salée au vue de la situation en Europe, aux États-Unis d'Amérique ou au Canada. La récente interpellation de la députée française du mouvement La France insoumise dans une vidéo devenue virale sur la toile, dans laquelle Mathilde PANOT interpellait Mme le premier ministre Français au sujet de ces punaises qui démontrent à suffisance que la situation est vraiment préoccupante et très inquiétante.
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Clément Noumsi
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