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Cosmétiques au romarin

Ressources génétiques et Savoirs traditionnels : les professionnels du secteur désormais outillés sur la propriété intellectuelle !

Le secrétaire général du Minimidt Oumar Ali a présidé la cérémonie d'ouverture ce jeudi 30 Mai 2014 de l'atelier national d'appropriation de la législation relative à la protection des ressources génétiques et des savoirs traditionnels au Cameroun. Une rencontre des experts, des  acteurs, des étudiants autour des acteurs principaux pour élaborer une démarche  proposition consensuelle pour s'approprier la législation en la matière.

C'est la raison d'être de cet atelier qui a réuni à la chambre de commerce et des industries de Yaoundé, les experts, les chercheurs, les étudiants et les acteurs autour d'une thématique commune de l'appropriation de la législation. Deux exposés ont eu à être présentés, le premier sous thème est sur : « le cadre juridique des ressources génétique et les connaissances traditionnelles et le fonctionnement du mécanisme APA au Cameroun » par Dr DINGOM Aurélie Taylor du Minepded. Le second sous thème sur « les lois type de l'OAPI et les enjeux de propriété intellectuelle dans l'exploitation des ressources génétiques et les connaissances traditionnelles associées » par Fabrice TANGKO expert en propriété intellectuelle du Minmidt.


Réactions

Oumar ALI, SG du Minmidt

« Nous avons organisé cet atelier avec l'appui de l'OAPI (organisation africaine de la propriété intellectuelle) pour permettre à nos chercheurs, nos tradipraticiens, nos mères bref nos populations et toutes les communautés de bénéficier de ce qui existe en matière de protection de la propriété intellectuelle et des ressources génétiques. Comme vous le savez, le Minmidt travaille depuis quelques années à la valorisation de nos ressources. On a commencé avec les indications géographiques et vous connaissez ce que rapporte aujourd'hui le poivre de Penja, ce qu'il est devenu au plan international. Ce qui permet de protéger ce patrimoine et les agriculteurs de Penja bénéficient des revenus très importants grâce à ce travail de propriété intellectuelle. Nous pouvonsaussi citer le Cacao rouge du Cameroun également inscrit dans les biens d'indications géographiques permettent aujourd'hui à nos paysans de bénéficier des revenus très importants et vous connaissez la flambée des prix du Cacao made in Cameroon. Nous poursuivons cette action aujourd'hui avec les ressources génétiques parce que les lois existent, au plan international l'OMPI, l'OAPI, beaucoup de dispositions existent en faveur de la protection des ressources génétiques. L’objectif de l'atelier de ce jour, c'est effectivement mettre à la disposition de tous les experts, les chercheurs, les tradipraticiens et tout ceux qui tr1vaillent au quotidien pour valoriser nos ressources naturelles, les plantes et tout ce vous connaissez pour la aider à bénéficier  des revenus importants tirés de leur activités. Et en même temps, partager avec les populations, les dépositaires de la tradition qui, aujourd'hui peuvent être valorisés, nous les aidons à valoriser ses biens là, ce patrimoine à travers la législation et à la propriété intellectuelle ».

Fabrice TONGKO, expert en propriété intellectuelle au Minmidt

« L'atelier de ce jour porte sur l'appropriation de la législation nationale et internationale en matière de ressources génétique au Cameroun. Vous savez très récemment l'organisation mondiale de la propriété intellectuelle a pris un traité sur la propriété intellectuelle concernant les ressources génétiques mais bien avant, l'organisation africaine de la propriété intellectuelle en avait pros une loi en la matière et le Cameroun depuis 2021 a une loi qui régie l'accès et le partage des avantages issues des ressources de l'exploitation génétique avec un décret d'application. C'est dire que la législation en matière de ressources génétiques au Cameroun est quasi complète. Et c'est l'objet de cet atelier pour essayer de partager, d'échanger avec les acteurs du domaine car les ressources génétiques, c'est une thématique hautement  transversale qui concerne plusieurs départements ministériels, plusieurs acteurs donc l'atelier a donc rassemblé toutes ces parties prenantes y compris des étudiants de chimie organique, en médecine, chercheurs en biochimie pour prendre part à cet atelier ».

 

Clément Noumsi

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