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Cosmétiques au romarin

Archives d'État : mémoire de Martin SINGAP

 

Le récit  d'Arol Ketch qui nous fait revivre le film de l'assassinat de l'un des soldats de la nation, Martin SINGAP, parti il y'a 63 ans aujourd'hui.

 

La force des archives se joint toujours à la bonne recherche, du moins, nous ressort toujours notre histoire que l'on semble mettre à l'oubli, pourtant les héros de la nation sont si nombreux et le sang coulé n'effacera l'histoire qui reste à jamais graver dans les annales de notre libération. Former et informer étant notre mission pour une meilleure éducation de la masse, la rédaction d'Afrique vous propose le récit d'Arol Ketch, spécialisé dans la recherches des histoires et informations fournies par les archives de notre nation le Cameroun et de l'Afrique en général. Voici sa contribution qui sera certainement pour certains une découverte de l'un des fils de la nation ayant verser de leur sang pour la liberté: Martin SINGAP.

Martin Singap est un nationaliste camerounais, c’était le chef d’état-major de l’Armée de libération nationale du Kamerun (ALNK) dont la devise était « Vaincre ou Mourir ». L’Algérie et le Cameroun ont obtenu leur indépendance dans le sang.

En 1957, à la suite du début des massacres de l’armée Française en pays bamiléké, Le jeune Martin Singap abandonne l'école et met sur pieds la SNDK (sinistre de la défense nationale du Kamerun). Il a moins de 25 ans. Radical et intransigeant, il est porté à la tête de L'ALNK (armée de libération nationale du Kamerun) dont il deviendra chef d’Etat-major en 1960. Il se démarque par sa bravoure, sa valeur militaire et son impressionnant sens de la stratégie. Il est craint et à la fois respecté par ses ennemis ; le haut commandement militaire français comme on pourra le lire dans les archives.

 

Ce jeune garçon commande des milliers de troupes, coordonne des attaques et embuscades.

Singap est tué dans un refuge à Bapa dans la Région Ouest du Cameroun, le 8 septembre 1961. Son garde du corps qui a survécu à l’embuscade fatale a raconté ce qui s’était passé sur une feuille d’écolier qui a été retrouvé dans les archives de Jacques Foccart. À cette étape du récit, le garde du corps tente de porter Singap, déjà blessé à trois reprises, au moment où les deux hommes subissent une nouvelle offensive : « La menace atrospective recommence : quelle est cette malchance ? Quel est ce mauvais jour ? Je me trouvais déjà dans un cas de nécessiteux et en dépit de la menace j’essayais de répondre balles contre balles et nous voici dans la troisième embuscade où il n’y eut plus moyen de soulever pieds et son dernier soupir fut la gloire des ennemis. Ces derniers ennemis réussirent à surprendre mon chef d’état-major sous perte de beaucoup des généreux Professeurs sans compter les néantsd’alentour. Il me lança comme ses dernières paroles : « Aurevoir Mon Fils Confiance et courage » et sa dernière bénédiction dans l’armée fut sa main droite, qu’il souleva en l’air pour bénir les quatre coins d’Afrique où il dit « L’Afrique libre ».

Ces dernières paroles furent donc : « L’Afrique Libre ! ». Il n’avait même pas 30 ans .

Le combattant MEKETCHAP alias Broubrou le brutal ici en image échappa de justesse à l’assaut lancé contre le QG de Martin Singap mais il fut capturer des années plus tard.

 

Récit d'Arol Ketch sur la force des archives, pris par Bertin Bidja.

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