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Cosmétiques au romarin

Assemblée constitutive de l'OIDAC

Adoption des projets de texte et élection des membres du bureau exécutif

C'est en somme la quintessence des travaux de l'assemblée générale constitutive de l'association interprofessionnelle pour le développement de l'aquaculture au Cameroun (OIDAC) qui s'est tenue ce mardi 9 Janvier de l'an de grâce 2024 en la salle de conférence de la paroisse catholique de la Briqueterie à Yaoundé.

Il a été question pour les membres de l'interprofession aquacole de définir les axes de travail de l'association, de lui donner une personnalité juridique (statuts & règlement intérieur) et d'élire un organe exécutif pour présider aux destinées de l'association. C'était en présence du représentant de la tutelle, le ministère de l'élevage, des pêches et des industries animales dont la contribution dans le sous secteur élevage occupe une place importante dans la SND30. Le sous secteur doit jouer pleinement sa partition dans la politique de l'import-substitution définie par les pouvoirs publics en développant les chaînes de valeurs afin d'autonomiser les producteurs locaux et de réduire le déficit de la balance commerciale de notre pays.


Réaction

Mme Jeanne Etoundi, présidente de l'OIDAC

« Depuis que nous avons commencé avec l'interprofession, le ministre Dr Taïga est le père de l'aquaculture au Cameroun et je me considère comme la mère. Dans la débrouillardise du pays, nous avons réduit de 30% les importations et nous essayons de manger frais. Avec la professionnalisation de l'interprofession, nous essayons de mettre la barre haute en formant pour que nous atteignons un rythme de croisière dans la production.

Nous importons en milliards le poisson et parfois de mauvaise qualité. Nous sollicitons l'appui de l'État pour améliorer nos capacités de production car elle est encore artisanale. Nous pouvons réduire de 50% les importations si l'État nous accompagne. Nous avons des tilapia qui viennent de Mbankim, les carpes de Mékin sont circulants, les silures qui viennent d'Akonolinga ou des Bassins. Plusieurs personnes ont des bassins à domicile et mangent du poisson frais. Nous voulons faire comprendre au grand public que l'aquaculture même hors sol c'est à dire dans les bassins nourrit son homme. Il est important de le savoir le président de la république à exonérer tous les intrants pour encourager la production locale et nous ne pouvons que dire merci désormais la balle est dans notre camp.

Le sac d'aliment est désormais exonéré ce qui va faire baisser le prix du poisson. Nous souhaitons que le MINDCAF redistribue une partie des eaux territoriales au MINEPIA pour que des cages soient posées en mer  pour des élevages extensif comme le font les asiatiques, c'est un frein pour l'instant. Mon mandat est placé sous le signe du challenge et donnons nous rendez-vous dans trois ans ».


Propos recueillis par Clément Noumsi

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