L’amélioration de la participation de la société à la réponse humanitaire dans le bassin du Lac Tchad était au centre des échanges de ce mercredi 23 octobre 2024 à l’hôtel Djeuga Palace.
Placé sous le thème : « Genre, gouvernance, communication etplaidoyer » NOR CAP et Onu femmes ont mis les petits dans les grands pour l’organisation de cet atelier afin de permettre aux organisations œuvrant sur le terrain de suivre durant deux des exposés pour mieux appréhender les difficultés sur le terrain. Les concepts clés de l’égalité des genres et de son intégration dans l’action humanitaire ensuite la communication et le plaidoyer pour s’assurer que le message atteint la cible et qu’il est possible de quantifier les résultats sur période donnée.
Pour Gabriel Tchokomakwa coordonnateur des programmesà Onu
femmes, il est question pour ces organisations de la société civile d’être capable de fournir des résultats attendus dans un contexte humanitaire. Il faut être opérationnel, efficace et efficient dans leurs interventions. Les résultats attendus sont la résultante des thématiques notamment la communication et le plaidoyer c’est pourquoi le renforcement des capacitésopérationnelles à l’effet qu’elles soient aptes pour plus d’impact dans un contexte humanitaire au profit des populations vulnérables. Comme vous le savez le contexte actuel dans notre pays n’est pas facile et vous allez voir les participants qui sont venus des zones impactées par la crise humanitaire notamment l’extrême-nord l’Est du pays avec les réfugiés centrafricains ou encore la crise dans le NOSO
Pour Yaouba Hadidjatou, chargée de projets humanitaires ALVF-EN en ma qualité de responsable de la communicationet chargée des projets,
nous venons dans le but de renforcer nos capacités afin de renforcer ceux des acteurs comme les violences faites aux femmes. Avec le conflit qui s’éternise, les fonds s’amenuisent et il faut que les différentes acteurs locaux innovent dans la recherche des financements locaux.
Pour Salomon Ndjock, SG de la CHOI (Cameroon humanitarian organisation initiative), plateforme des OSC qui sont en plus compétitive, nous attendons que nos actions sur le terrain soient beaucoup plus pertinentes, l’aspect genre est misen avant pour mieux illustrer le genre. La plateforme regroupeplus de 300 OSC et c’est la troisième vague de 25 OSC qui sont en formation. A ce jour c’est au moins 75 associations qui ont déjà reçu cette formation (renforcement des capacités).
Clément Noumsi
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