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Cosmétiques au romarin

Audience au MINFOF : une délégation de l'UE conduite par l'ambassadeur, chef de délégation.

La salle de conférence du ministère des forêts et de la faune a servi de cadre d'échanges entre le ministre et ses hôtes le lundi 20 Janvier 2025.


Durant près de deux heures d'horloge, il a été question de passer en revue les points de discordes du projet FLEGT et de mettre tout en œuvre pour un nouveau partenariat forestier de l'UE. Afin d'éviter de recourir aux articles 27 et 28 du précédent accord ou d'évoquer l'article 54 du traité de Vienne, les deux parties se sont engagés à revoir mutuellement les possibilités de trouver un terrain d'entente d'ici l'été 2025 afin d'éviter le forclos. Le chef de délégation était accompagné de deux experts qui vont avoir des consultations avec différents acteurs sectoriels afin de lever tous les points d'ombres pour un consensus qui profitent aux deux parties prenantes.

Le projet FLEGT (Forest Law Enforcement, Governance and Trade) au Cameroun qui est à son terme, représente un effort international visait à lutter contre l'exploitation forestière illégale et à promouvoir une gestion forestière durable. L'Accord de Partenariat Volontaire (APV) entre le Cameroun et l'Union Européenne, signé en 2010, visait à garantir que le bois exporté vers l'UE est légal et bien géré. Le projet implique plusieurs acteurs, y compris le gouvernement, le secteur privé et la société civile, pour élaborer et appliquer des grilles de légalité adaptées. Ces grilles permettent de vérifier la légalité des activités de récolte et de transformation du bois. C'est un effort important pour protéger les forêts et les communautés qui en dépendent.


Pour Jean-Marc châtaigner, ambassadeur de l'Union Européenne au Cameroun « nous avons eu une séance de travail très importante avec les experts venus de Bruxelles pour moi c'est très important parce que nous avons parlé du partenariat forestier de l'UE avec le Cameroun. Nous voulons moderniser cette relation avec le Cameroun, la diversifier pour mieux prendre en compte la diversité du Cameroun et je crois que les discussions que nous avons eues avec le ministre et toute son équipe ont été très fructueuses pour voir comment nous allons avancer avec ce partenariat forestier. C'est une modalité que nous avons mise sur pied avec cinq pays lors de la Cop de Charm El-Cheich en Egypte à l'exemple du Honduras ou du Gabon et nous voulons que le Cameroun puisse en bénéficier ».


Pour Héloïse Dubois expert environnement de l'UE,  « ce partenariat se concentre sur grands piliers et le premier reste la légalité qui était au cœur du dernier partenariat, il permet de travailler ensemble, de renforcer notre coopération sur les sujets d'investissements en développant les chaînes de valeur les plus prometteuses dans le secteur et répondre aux thématiques de lutte sur le changement climatique, de biodiversité et d'accompagner les pays partenaires à la mise en conformité avec le règlement sur la déforestation de l'UE qui va entrer en vigueur d'ici un an. Il s'agit de répondre à de nouveaux défis, de pressions accrues et constantes de plus en plus importante dans les forêts dans le monde ».


Pour Jules Doret Ndongo, ministre des forêts et de la faune « cette concertation a permis de faire le point sur le fait que du côté européen, les concertations se poursuivent, du côté camerounais les échanges se poursuivent en plus j'ai demandé une marge supplémentaire pour que nous puissions faire le tour des sectoriels, de la société civile afin de donner le maximum d'éléments de compréhension et de langage au Minrex mais également à la très haute hiérarchie. Également les deux parties ont fait part de leur volonté de continuer les discussions et c'est dans cette perspective qu'il faut voir le nouveau partenariat forêt. J'ai demandé qu'un groupe de travail soit mis en place puisqu'il s'agit d'une question transversale afin d'arriver à ces échanges avec nos difficultés et nos perspectives afin que nous soyons partie prenante au lieu de tout gober pour nos forêts constituent effectivement un levier de développement en même temps qu'elles constituent un instrument de lutte contre les changements climatiques. Un compte rendu sera soumis à qui de droit afin de prendre la décision finale en tout état de cause ».


Clément Noumsi

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