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Cosmétiques au romarin

Audience à la CDHC : une hôte de marque reçue par le président.

Visite de prise de contact, de courtoisie et de travail.


Marie Pierre Raky Chaupin  représentante  résidente du  Bureau d'ONUFEMMES au Cameroun a été reçu en audience ce jeudi 20 juin 2024 par le président de la commission des droits de l'homme du Cameroun Gabriel James Mouangue Kobila. Il a été question pour la représentante d'Onu femmes de faire le tour du propriétaire depuis sa prise de fonction l'année dernière sur les questions relatives aux droits de l'homme au Cameroun spécifiquement ceux liés à la femme et à la jeune fille. Il a été question pour elle de faire le tour du propriétaire sur la situation des droits de la femme et de la jeune fille mais surtout d'entrevoir les perspectives d'un avenir prometteur.


Réaction

Marie Pierre Raky Chaupin, représentante  résidente d'Onu femmes au Cameroun

« Je dois commencer par remercier le président de la CDHC de nous avoir reçu moi-même ainsi que la délégation qui m'accompagne. C'est une visite de courtoisie, comme vous le savez, j'ai pris fonction en début 2023 et il est recommandé dans le domaine diplomatique après une prise de fonction de faire le tour des institutions nationales partenaires. C'est une visite de prise de contact physique car nous avons eu déjà à échanger mais  cela était nécessaire de se voir. Il y a plusieurs champs de collaboration entre cette institution et l'entité des nations unies chargée de l'égalité homme/femme et de l'autonomisation des femmes. Il se trouve que les charges ayant été nombreuses depuis ma prise de fonction, cette visite de courtoisie n'a pas pu être faite plutôt mais nous avons pu échangé sur plusieurs question déjà. Aujourd'hui, nous avons pu faire le tour de plusieurs sujets notamment les recommandations issues de l'examen périodique universel et au Cameroun cela s'est fait en Octobre 2023. Beaucoup de recommandations concernant le droit des femmes et des filles a été fait. L'entité des nations unies en charge de la question des femmes au Cameroun a pu réaffirmé toute la disponibilité de son équipe pour accompagner le gouvernement du Cameroun à travers la CDHC pour la mise en œuvre effective de ces recommandations. Nous avons profité également pour échanger sur d'autres questions qui portent sur le droit des femmes et des filles au Cameroun notamment la question des femmes dans les lieux de détentions car elles ont des besoins spécifiques nécessitant un accompagnement spécifique pour nous assurer que leurs droits basiques sont respectés. Nous avons échangé par rapport aux cas des féminicides qui surviennent au Cameroun et la façon dont nous devons collaborer pour aider le gouvernement du Cameroun et accompagner la CDHC pour une réponse appropriée par rapport à ces questions qui touchent également l'ensemble des communautés et toutes les régions du pays. En effet, cela a été à la fois une visite de courtoisie, de prise de contact mais que nous avons aménagé pour trouver une piste de travail entre la CDHC et l'entité des nations unies en charge des genres et del'autonomisation des femmes. Comme vous le savez, il s'agit là des questions dont les causes sont très profondes, liées à la façon dont les garçons sont éduqués dans les différentes familles. Je tiens à préciser que la question de la violence faites aux femmes et la question des féminicides ne sont pas  spécifiques au Cameroun, ni sur le continent, ce sont des questions qui, dans plusieurs pays sont mis dans les curricula, dans des modules pour éduquer les garçons par rapport à une masculinité positive, pour montrer que être un homme ne signifie pas être violent. Cela demande que la question soit adressée à des niveaux beaucoup plus profond que l'on ne pense. C'est une question qui exige l'implication de tous, on parle ici des Leaders traditionnelles, des Leaders communautaires, des Leaders religieux à tous les niveaux. Il est important de relever que les questions touchant les droits des filles et des femmes, ne sont pas les questions de femmes mais de société car il y a une dimension très profonde.  A partir de la cellule familiale, à partir du moment où cela est compris, il s'agit de voir comment dans les différentes structures d'éducation et de formation y compris dans lacellule familiale, comment ces questions seront pris en compte pour que nous soyons dans une société ou le monde vit de façon harmonieuse, où les filles se sentent accepter où leurs droits sont respectés. Voilà la quintessence de notre entretien de ce jour. Le Cameroun prend déjà beaucoup d'initiatives et il y a une loi qui est déjà très avancée sous le Leadership du Minproff avec l'accompagnement du système des nations unies, une fois sur la table, la loi devient un instrument dissuasif qu'il faudra accompagner sa mise en œuvre. Il y aura après tout un travail de vulgarisation à faire, de sensibilisation des leaders religieux,  communautaires, traditionnels et les femmes elles-mêmes sur l'existence de la loi et son champs d'action et travailler à développer une masculinité plus positive et qui permet aux femmes de se sentir en sécurité dans la société ».

 

Clément Noumsi

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