top of page
Cosmétiques au romarin

Boissons : Vers une probable augmentation de 100 francs CFA à partir du 10 mai

C’est l’essentiel à retenir de la conférence de presse organisée ce 29 avril 2024 à Yaoundé à l’occasion du lancement de la 14 ème édition de la semaine du barman.

 

Le lundi 29 avril, le Syndicat national des Exploitants des Débits de Boissons (SYNADEBOC) a lancé à Yaoundé la 14 ème édition de la semaine du barman. Entrée dans les mœurs, cette semaine qui célèbre le métier de barman en mettant en exergue sa contribution dans le développement économique du pays a un goût particulièrement amer cette année, car elle intervient à la veille d’une probable augmentation des prix des boissons.

Pour cause, depuis un certain temps, les tenanciers des débits de boissons broient du noir. Leurs marges bénéficiaires prends un coup du fait des multiples difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur profession avec en premier, l’abus qu’ils subissent des sociétés brassicoles qui rechignent à respecter l’engagement pris de porter à la hausse leurs ristournes. « Nous souhaitons qu’il y ait une augmentation de nos ristournes de 250 à 500. Depuis 15 ans elle n’ont pas augmenté, pourtant une résolution avait été prise lors d’une récente réunion avec les sociétés brassicoles de le faire. Mais elle n’est malheureusement pas encore appliquée », a indiqué, Roger Tapa, le président du SYNADEBOC. Pour cela va-t-il conclure : « c’est dans ce sillage que nous voulons à partir du 10 mai, augmenter le prix des boissons de 100 francs CFA, la bouteille ».


Il est donc clair d’après les membres du SYNADEBOC qu’à défaut d’une revalorisation des ristournes, ils n’auront plus d’autres solutions que cette augmentation. Ce d’autant plus que les gérants des débits de boissons disent ne pas être encouragé par l’État qui, au lieu de les soutenir au regard du rôle qu’ils jouent dans la résorption du chômage, surtout en milieu jeunes, les spolie plutôt. « Nous avons un autre problème au-delà de celui des ristournes, celui de notre marge bénéficiaire par bouteille qui ne représente pas grand-chose.



Car en effet, sur une bouteille vendue, l’État a plus de 50% et ne veut pas le faire savoir aux consommateurs. Le véritable bénéficiaire et propriétaire des débits de boissons c’est l'Etat mais il ne veut pas tenir compte de nos charges. C’est pourquoi nous pensons que la seule façon de résoudre notre problème est que soit l’État baisse la fiscalité dans les débits de boissons, soit il nous laisse la possibilité d’augmenter », va conclure, Roger Tapa.

Cependant, la menace des gérants des débits de boissons ne peut prospérer. Car la réglementation camerounaise en la matière prescrit en effet que ce sont les sociétés brassicoles qui indiquent aux distributeurs les prix publics des boissons, lesquels prix doivent préalablement être validés par le ministère en charge du commerce.


Julien Efila

268 vues0 commentaire

Comments


bottom of page