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Cosmétiques au romarin

Busculade au lycée bilingue d'etoug ebe dans l'arrondissement de Yaoundé 6

Que s'est il réellement passé ce lundi 22 Janvier 2024 dans cet établissement ?


Après une journée très agitée sur les réseaux sociaux, cette fin de matinée du lundi 22 Janvier 2024 au lycée bilingue d'etoug-ebe, les historiens du temps présents autoproclamés ont très vite fait de donner des statistiques sur les incidents survenusen créant la psychose chez de nombreux parents amis et connaissances. 24 heures après, cet épiphénomène, les choses revient progressivement à l'ordre car il y a eu bel et bien cours ce mardi 22 Janvier 2024 au lycée bilingue d'Etoug ebe sous l'œil vigilant des FMO qui sillonnent les alentours pour s'assurer que tout est revenu dans l'ordre.


Aucun mur effondré, aucun portail enfoncé, les curieux feraient mieux d'y faire un tour pour y voir ou échanger avec les riverains, les vendeurs de l'espace cantine, le personnel enseignant et les élèves pour mieux comprendre.


Que s'est il passé réellement ce lundi matin?

« On est arrivé à 7 h 30, au moment où on chantait l’hymne national. On nous a bloqué au portail. Après, quand on ouvre le portail pour qu’on entre, nous étions tellement nombreux. Il n’y avait pas assez d’espace. Ils ne nous ont même pas mis en ordre. Chacun bousculait pour entrer. Pendant ce temps, un seul battant du portail était ouvert, et c’est là où nous tous on devait passer. Comme on était serré, les plus grands montaient sur les petits. Les gens s’évanouissaient. C’est après qu’ils ont commencé à porter les élèves pour les amener à l’infirmerie », raconte une élève du lycée d’Etoug-Ebé, ayant vécu la scène.

Selon le ministre de la santé, on dénombrait 106 élèves blessés transportés dans des formations sanitaires les plus prochesavec une prise en charge gratuite, à l’instar l’hôpital Catholique de Mvogo Betsi, l’Hôpital Baptist Mbingo  auquartier Biyem-Assi, ainsi qu’à Peace Home, à l'hôpital des sœurs. De même le Samu a procédé au transfert de certains cas au CHU et à l’hôpital Central de Yaoundé.Jusqu'au moment où nous quittions le lycée d'Etoug-Ebe hier après-midi à la sortie des Classes, c’était le calme plat et le corps enseignant émergeait des registres tenus par les policiers pour justifier l'heure de départ effectif du lycée. Le registre indiquait à juste titre le nom, le matricule, la discipline enseignée, l'heure de départ et la signature.


Description du site

L’espace cantine est composé de deux portails, celui de l’entrée des élèves qui donne la route qui entre au quartier et celui de la sortie qui donne sur le terrain de Football. Cet espace a un autre portail qui permet aux élevés d'entre dans la cours de l’établissement,  ainsi l'espace marchand est bien distinct de la cour de l’école. Après analyse de l'environnement immédiat de l'établissement, il revient de constater que l'entrée des élèves ou la sortie des élèves est située à l'espace cantine qui un est terrain occupé par les revendeurs reconnus par l'établissement ayant la superficie d'un complexe multidisciplinaire (tennis, handball, volley-ball, basket-ball etc.) comme nous en connaissons dans notre environnement.


Cet espace pouvait il à lui seul contenir plus de la moitié des élèves de ce lycée ? Je réponds par la négative. Après la levée des couleurs et l'exécution de l'hymne national, rituel exécuté dans tous les établissements scolaires le lundi matin, l'ordre a été donner d'ouvrir le portillon mais tellement la pression était forte que le portail s'est ouvert sur la pression. L'une des raisons de ce mouvement de foule, c’est que les élèves  retardataires voulant échapper à la vigilance des surveillants pour ne pas faire face aux sanctions éventuelles. Des deux choses l'une, la proximité avec une zone fortement peuplée ou la fuite des résolutions du conseil de discipline tenu en fin de semaine dernière serait-elle à l'origine de cette tension perceptible qui a failli tourner au drame? L'avenir nous le dira, toujours est-il  que les différentes vidéos ayant circulé sur la toile permettront de faire la lumière sur les mobiles et les agissements des uns et des autres.


A qui profite le crime?

Serait-on en droit de se poser cette question, toujours est-il que Mme Catherine Ufey Batcha proviseur du lycée semble être mal comprise, les habitudes ayant la peau dure, elle veut imprimer ses marques depuis son arrivée mais trouve une poche de résistance tant auprès du corps enseignant que des élèves. Mme le proviseur a-t-elle été trahie ? Nulle ne saurait le dire pour le moment car si l'hypothèse des résolutions du conseil de discipline qui devraient être lues ce lundi matin 22 Janvier 2024 après le rassemblement peut-être la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, on est en droit de se demander comment les concernés ont ils eu vent des sanctions qui leurs seraient administrées ? Etant donné que les résolutions du conseil doivent rester secrets jusqu'à sa publication et les membres de ce conseil sont tenus par le sceau du secret et doivent s'abstenir de tout commentaire pour faire bloc avec l'administration. Les élèves doivent se faire violences pour être à l’établissement avant la levée des couleurs  et cela n'est pas négociable.

En l'absence du proviseur au moment de notre passage et avec son interview sur la chaîne publique nationale, pour donner sa version des faits qui s'y sont déroulés nous pouvons dire que le calme est  revenu sur le campus et que  pour l'instant aucun décès n'est signalé en attendant un retour à la normale et le prochain rassemblement de lundi 29 Janvier prochain pour faire toute la lumière sur cette histoire.


JUST WAIT AND SEE.


Clément Noumsi

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