Le Statut Social ou appartenance à un corps des armées devrait-il constituer un passe droit?
Bien de camerounais sont témoins tous les jours de cette façon de faire. Comment comprendre qu'un Béret, un Képi ou la tenue accrochée avec leurs épaulettes dans un véhicule sont synonymes de Laisser-passer tandis que le commun des citoyens au volant d'un agent est victime des tracasseries de tout genre. Entre la police municipale dans nos cités et les FMO, le message passe et c'est le simple citoyen qui trime. On a souvent coutume de le dire, la loi est dure mais c'est la loi pourtant le caractère impersonnel de la loi ne devrait pas s'appliquer seulement sur certains. Le cas le plus récent vécu non loin du monument « J'aime mon pays le Cameroun » nous amène à nous poser cette question, y a-t-il un Cameroun différent selon que l'on soit de l'administration ou simple usager?
Où allons nous avec cette façon de faire, si pour le respect d'une consigne de parking on doit faire cette différence, sceller le personnel et laisser celle ayant CA qu'en sera -t-il pour autre chose?
Serait-on revenu dans la Ville cruelle du très célèbre écrivain de regretté mémoire, Alexandre BIYIDI AWALA alias, Mongo Beti avec un clivage de ceux qui sont au dessus de la loi et ceux qui en sont en dessous et doivent subir son application in extenso.
Difficile de l'admettre mais cette application à double vitesse est une source supplémentaire de frustration, un sentiment d'injustice car la loi fondamentale est notre repère, plus loin la déclaration universelle des droits de l’homme le stipule, notre égalité est un fait et se doit d'être respectée.
Vivement que les gens prennent conscience de cela et se souviennent que nous sommes tous égaux en droits et devoirs devant la loi.
Clément Noumsi
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