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Cosmétiques au romarin

CDHC :Satisfécit autour d'un avant-projet de loi sur la lutte contre les violences faites aux femmes


avant-projet de loi sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants en étude


A l’occasion de la 39ème  édition de la journée internationale des droits des femmes qui se célèbre ce 08 mars 2024  sous le thème :  « Investir en faveur des femmes : Accélérer le rythme », la Commission constate que, malgré la consécration de l’égalité de genre dans le préambule de la Constitution du Cameroun du 18 janvier 1996 et dans de nombreux instruments africains et universels ratifiés par l’État du Cameroun ou auxquels il est assujetti.


Dans la société camerounaise, l'on note une recrudescence des violations des droits de la femme considérée comme le maillon faible.

La CDHC  salue à  sa juste valeur la publication de la circulaire n° 2023/001 du 30 août 2023 du président de la république relative à la préparation du budget de l’État pour l’exercice 2024 qui a réaffirmé l’intégration de la démarche de la budgétisation sensible au genre comme priorité dans tous les secteurs de développement national en précisant les modalités de sa prise en compte.

Par la suite  la Commission des Droits de l’homme  salue l’élaboration d’un avant-projet de loi sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants pour renforcer le cadre normatif existant, afin de pallier à la recrudescence des violences faites aux femmes observées au cours de l’année 2023, avec cinquante-six (56) cas de féminicides enregistrés.

La CDHC note avec satisfaction que le nombre de femmes soutenues sur le plan économique par le MINPROFF est passé de six mille cinq cent (6500) à sept mille cinq cent (7500) femmes bénéficiaires d’appuis. La Commission reste préoccupée par la montée inquiétante des violences basées sur le genre au Cameroun où le MINPROFF, dans son CDMT 2023-2025, estime à trois mille (3 000) les cas de VBG au titre de l’année 2022 et à trente-cinq mille (35 000) au titre de l’année 2023. ».

Depuis le 1er sommet de Mexico en 1975, suivi de celui deCopenhague,  puis de Nairobi et enfin de Beijing, les avancées sont notables dans la protection du droit des femmes mais beaucoup reste encore à faire.

L’institut des droits de l’homme recommande aux pouvoirs publics de renforcer le dispositif de répression des violences basées sur le genre et des pratiques néfastes contre la femme et la jeune fille, notamment en faisant aboutir le processus d’élaboration de l’avant-projet de loi relatif à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants.

Elle invite  enfin les populations en général et les parents en particulier à mettre davantage l’accent sur l’éducation de la jeune fille au même titre que sur celle du jeune garçon dont les agissements futurs traduisent très souvent des manquements dans la transmission des valeurs humaines dans le milieu familial.

Tout en souhaitant une bonne célébration à toutes les femmes, soyons des artisans de leur protection dans notre environnement et parlons du numéro vert 1523 autour de nous.

 

Clément Noumsi

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