Du lundi 2 au samedi 7 décembre 2024, le palais polyvalent des sports (paposy) a été le temps d'une semaine l'épicentre de l'aquaculture au Cameroun.
Ils sont venus nombreux, ils ont vu, ils ont apprécié et ils en veulent encore mais comme toute chose a un début et une fin, le rendez-vous a été pris pour la deuxième édition en 2026. Une reconnaissance éternelle de la part de la présidente de l'OIDAC et présidente du comité d'organisation Mme Jeanne Etoundi à l'endroit du directeur du palais polyvalent des sports de Yaoundé qui a mis tout en œuvre pour la réussite de ce coup de maître. A l'issue de cette première édition du SIAC 2024, il convient de retenir les recommandations suivantes : la diminution progressive des quotas d'importation des poissons pour promouvoir la production locale, la création d'un guichet unique en vue de la facilitation de la formalisation des entreprises chez les fermes aquacoles, l'actualisation du plan national de développement de l'aquaculture et enfin la création d'une agence de l'aquaculture au Cameroun pour soutenir la filière à l'instar des pays africains où l'aquaculture est une réussite comme l'Égypte, le Maroc, la Côte-d’Ivoire, le Sénégal, le Nigéria et bien d'autres.
Certains se sont distingués aux yeux du jury mis sur pied par le comité d'organisation et ont reçu des prix à cet effet et nous pouvons citer quelques uns Aquarin Sarl de Douala, Moungo Fish Farm, MAVECAM. La partie Égyptienne a exprimé sa gratitude à l'endroit du ministre Dr Taïga et de la présidente de l'OIDAC Mme Jeanne Etoundi. Plusieurs ateliers thématiques, plusieurs panels et les matinées pays ont meublé cette semaine d'activité dans la ville aux sept collines.
Pour le ministre de l'élevage, des pêches et des industries animales Dr Taïga, ce salon a été l'occasion d' exposer les dernières technologies, les innovations et le savoir-faire des professionnels de la filière. Cet événement majeur jouera un rôle important dans l'aquaculture camerounaise, un lieu de démonstration du fort potentiel de l'aquaculture et de la filière dans notre pays avec l'objectif de s'ouvrir sur l'Afrique centrale.
C'est une plate de choix, une démonstration de la dynamique et partenariat public-privé pour servir de baromètre du secteur dans notre pays. Pour un coût d'essai, cela a été un coup de maître, une réussite. Désormais, le SIAC est un outil efficace au service du secteur, des acteurs de la filière aquacole et de la promotion des entreprises qui se sont investis dans la production halieutique. Je remercie particulièrement l'OIDAC pour avoir mobiliser tous les acteurs de la chaîne de valeur du secteur et le personnel du Minepia pour l'animation du salon. Comme Archimède le disait, l'OIDAC est désormais ce point d'appui sur lequel l'aquaculture prend son envol pour son développement rapideau Cameroun.
Dr Taïga, Minepia
« D'abord j'adresse mes félicitations à l'ensemble de cette jeune interprofession qui a réussi à organiser cet événement. Il y a lieu d'en tirer quelques enseignements avec la très forte participation des acteurs nationaux, que dire de l'engouement à la pratique de l'aquaculture qui est établi. Ce que nous retenons également comme enseignements c'est la qualité des thèmes choisis et des échanges qui en sont sortis avec des panels très relevés avec beaucoup de résolutions et de bonnes recommandations. Nous en ferons bon usage de ses informations et comme vous le savez parallèlement je défendais à l'assemblée nationale le budget 2025 et l'aquaculture est pris en compte. Je pense c'est un salon qui vient mettre tous les aquaculteurs d'accord sur une chose c'est que le marché existe et il y a une marge de progression importante face un marché qui n'en demande pas plus que d'avoir un produit de qualité à un coût raisonnable ».
Clément Noumsi
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