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Cosmétiques au romarin

Comité Régional de l’OMS Afrique : Le Cameroun promeut la production locale de médicaments



L’un des maillons faibles de la chaîne médicale en Afrique reste l’accès au médicament et la disponibilité du produit pharmaceutique. La démarche camerounaise a été exposée ce jour à Brazzaville, par le Ministre de la Santé Publique


C’est en leader, avec un capital empirique plus aguerri que le Cameroun a été une fois de plus été invité à monter à la tribune de cette soixante-quatorzième session du Comité Régional de l’OMS Afrique. Surtout que la thématique convoquée est l’une des plus pertinentes, la au cœur des systèmes de santé sur le continent. Car en effet, la dépendance à « BIG Pharma », cet ensemble de majors de l’industriepharmaceutique mondiale qui irrigue généralement la planète dont l’Afrique, dans sa quasi-totalité, peut s’avérerhandicapante pour l’évolution des Etats dans leur quête d’émergence.

Il convient donc de remarquer aujourd’hui, pour une Afrique en développement , que ce segment du système de santé soit résolument transformé en niche économique effective, bénéfique aux pays africains, et que le médicament et autres produits pharmaceutiques soient intégralement des actes économiques, porteurs d’’emplois et sources de revenus, diversement au service du bien-être de l’individu et de la société toute entière.

Présentant l’expérience camerounaise, le plénipotentiaire de la délégation a tenu à mettre en avant le fait que le Cameroun, conjuguant à la fois volonté politique, la vision stratégique, et les capacités institutionnelles en matière de recherche et de régulation, a décidé de prendre à bras le corps le challenge et d’inverser la tendance dans la sous-région et plus tard à une échelle plus étendue.

Ainsi, le Gouvernement camerounais a élaboré « un cadre de concertation visant à développer l’industrie pharmaceutique locale, conformément à la Stratégie Nationale de Développement à 2030, la SND30, en plus de 21 agréments octroyés aux industries pharmaceutiques locales, qui permettent de couvrir actuellement 5% à 10% des besoins en fonction de la typologie des médicaments et produits pharmaceutique, avec une volonté de passer progressivement à un taux de couverture de 40% dans les prochaines années ».

Pour soutenir ses propos, l’exposant a évoqué la prise en compte de l’aspect juridique avec la ratification d’un traité avec l’Agence Africaine du Médicament, et l’engagementd’une mise en place de l’Agence Camerounaise du Médicament, avec une révision complète de ses instruments juridiques internes en matière de régulation pharmaceutique.

Certaines institutions à capitaux publics tels que l’IMPM (lnstitut de recherches Médicales et d’études des Plantes Médicinales), ou encore  le Laboratoire National de Contrôle Qualité des Médicaments et Consommables Médicaux, sont rigoureusement suivis et mis à contribution pour assurer une meilleure coordination de l’action recherche et développement, de booster les retombées, et de garantir les processus de redressement et d’accréditation aux standards internationaux des systèmes règlementaires.

En guise de conclusion, le chef de département ministériel camerounais, par ailleurs troisième Vice-président du Conseil Exécutif de l’Organisation Mondiale de la Santé, a invité l’institution et ses multiples partenaires à soutenir les efforts des Etats-membres, tant sur le plan technique que financier.

 

Clément Noumsi source Minsante

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