L'association culturelle « BITÕ » a organisé en prélude à la commémoration de l'édition 2024 de la journée internationale de la femme africaine, ce samedi 20 juillet 2024, une session de tables-rondes, au comptoir des arts, sis au quartier Dragages.
Historique de la journée internationale de la femme africaine.
C'est le 31 juillet 1972,à Dakar, au Sénégal à l'occasion du premier congrès de l'organisation panafricaine des femmes; qu'a été déclaré chaque 31 juillet journée internationale de la femme africaine. C'est une occasion pour dresser le bilan sur les acquis et lacunes des droits des femmes en Afrique.
Commémoration de la journée internationale de la femme africaine.
En prélude à la commémoration de la journée internationale de la femme africaine prévue le 31 juillet prochain, l'association culturelle « BITÕ » a réuni des jeunes femmes de plusieurs pour une demi-journée d'échanges et de partages. Pour Aline ESSONO, Présidente de cette association, il était question de: « valoriser nos traditions, nos cultures, nos valeurs et nos langues et derrière tout ceci, il y a la femme africaine avec ses valeurs, ses atouts ses potentialités et les défis auxquels elle doit faire face tous les jours ».
Trois thèmes de réflexion ont été retenus pour cette circonstance. La première table ronde était centrée sur l'entrepreneuriat féminin. Pour Corinne MANDENG, intervenante dans cette discussion, l'entrepreneuriat est la« bouée de sauvetage » pour la femme. Elle ajoute: « l’entreprenariat est le moyen pour la femme d'exprimer son potentiel et de s'épanouir car elle a toujours été considérée comme un être vulnérable ». Cependant, elle est confrontée à plusieurs types de pressions économiques, sociales qui freinent son plein épanouissement. Heureusement, les dirigeants des 54 états du continent africain ont mis sur pied la zone de libre-échange continentale africaine en abrégé ZLECAF. La deuxième table-ronde qui a aussi retenu l'attention du public était axée sur la réduction voire l'élimination des formes de violence basée sur le genre. Pour Yolande EPEE BWAME, journaliste-écrivaine et présidente d'une association, la solution passe par « l'éducation dès le bas âge du jeune garçon afin qu'il soit responsable á l'âge adulte ».
Etaient présentes à la modération de ces trois tables-rondes, les différentes lauréates de l'édition dernière du concours d'art oratoire « Elles parlent ».
Serge Ngouadjio
Comments