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Cosmétiques au romarin

Commission nationale d’examen des demandes d’appui institutionnel de l’Etat  à la presse à capitaux privés !


Aumône ou gratification ?


Tel est le questionnement qui se lisait ce jeudi 12 décembre 2024 sur toutes les lèvres au sortir de la 6ème commission nationale d’examen des demandes d’appui institutionnel de l’Etat  à la presse à capitaux privés présidée par le secrétaire général du ministère de la communication Félix ZOGO en lieu et place du ministre empêcher. Dans son discours de circonstance, le secrétaire général du respect des délais et de la régularité des sessions en dépit des contraintes budgétaires que connaissent les pouvoirs publics.

Il a exhorté les responsables des médias d’être des vecteurs de la bonne et de la vraie information, des promoteurs de l’apaisement, des porteurs de l’image d’un Cameroun fort et uni dans sa diversité. Il a invité les professionnels des médias à prendre leurs responsabilités pour que le respect des règles d’éthique et de déontologie restent les maitres mots qui gouvernement l’exercice de leur profession au quotidien.

 

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Il a rappelé aux responsables des médias qu’ils seront les premiers acteurs pour l’assainissement  aux côtés du gouvernement pour extirper de leurs rangs ceux qui ternissent l’image de la profession. Durant cette session il a été question d’examiner au total 65 dossiers, soit 60 en presse écrite et 5 presses en ligne pour une enveloppe totale de 140 millions de Frs CFA. Malgré la conjoncture économique difficile, le plaidoyer va se poursuivre pour une augmentation conséquente de cet appui afin de promouvoir une presse nationale viable et fiable, un vœu cher au chef de l’Etat, Paul BIYA. En vous exhortant de faire preuve de rigueur, d’objectivité  et d’impartialité dans vos travaux pour le compte de l’exercice 2024.


Réaction

Janvier Njikam, représentant des éditeurs de presse cybernétique

« Vous devez le savoir, l’année dernière nous étions à 119 millions et nous avons tous suivi que l’enveloppe est revue à la hausse 21 millions soit 140 au total pour cette année 2024. Ne vous leurrez pas c’est loin d’être une aubaine pour la presse, l’année dernière nous avions plus 100 organes de presse qui avait sollicité cette aide aujourd’hui malgré la substantielle hausse, vous constatez que c’est uniquement 65 médias qui ont daigné déposer le dossier par ce que quand les sommes sont dérisoires, les gens n’ont plus intérêt à venir solliciter une aide qui n’a pas d’impacter sur leur quotidien. 140 millions reste insignifiant pour la presse à capitaux privés, c’est un appui c’est vrai mais nous attendons depuis belle lurette la mise en application des résolutions des états généraux de la communication. Souvenez-vous, le message des états généraux était clair, il faut mettre un fond d’au moins un milliard et vous verrez que ces brillants collègues qui quittent le métier pour devenir les chargés de communication  ne quitteraient plus la scène. On ne peut exercer dans le sens clair du terme dans la presse privé ici chez nous au Cameroun. Nous étions à la 6ème commission si l’Etat mettait seulement en application les résolutions des états généraux de la communication, les problèmes de la presse privée trouveraient un début de solutions. Ce que le gouvernement vient de faire est une goute d’eau dans la mer qui n’a pas d’impact réel sur le vécu des médias privés ».


Clément Noumsi

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