top of page
Logo du Journal AFRIQUE EN EVEIL
Cosmétiques au romarin

Communication gouvernementale sur les résultats du cadre harmonisé du programme de lutte contre la crise alimentaire et d'identification des zones à risques


 

Près de 3 millions de personnes sous la menace d'une crise alimentaire au Cameroun

 

Gabriel Mbaïrobe ministre de l’agriculture et du développement rural (Minader) a donné une conférence de presse jeudi dernier 12 décembre 2024 au Hilton hôtel de Yaoundé. C'était en présence de Dr Taïga du Minepia, d'un représentant du Mincom et des représentants du PAM et de la banque mondiale.

Au demeurant 13 départements sur les 58que compte le Cameroun, souffrent de la crise alimentaire dans notre pays, le ministre de l'agriculture et du développement rural a présenté à la presse nationale et internationale les mesures pérennes sur lesquelles le gouvernement compte pour inverser la tendance. Après les études faites par le projet national de veille et de renforcement de la sécurité alimentaire (PNVRSA) avec l'appui technique du projet d'urgence de la lutte contre la crise alimentaire (PULCCA) et des bailleurs de fonds, il en ressort que sur l'année 2024 dans les 58 départements que compte le Cameroun, 17 sont en situation minimale, 28 sont sous pression et 13 en situation de crise alimentaire.


En réalité trois régions constituent le foyer de tensions à savoir quatre départements dans la région de l'Extrême-nord,   quatre dans le Nord-ouest et cinq dans le Sud-ouest. Faisant suite à ces chiffres sur la sécurité alimentaire, le Minader a fait une communication sur les résultats du cadre harmonisé d'identification des zones à risques et des populations en insécurité alimentaire au cours de l'année 2024. « Le monde est confronté à de multiples crises qui ont un impact sur les moyens des subsistance des populations. C'est ce qui explique le cadre harmonisé (CH) qui est un outil fédérateur qui permet de faire une analyse pertinente, consensuelle, rigoureuse et transparente de la situation alimentaire et nutritionnelle dans un pays et de cibler complaisance les populations vulnérables afin de proposer les solutions appropriées » ainsi l'a indiqué le ministre.

 

Publicité

 

L'étude montre que 10,82 % des personnes sont en situation d'insécurité alimentaire et nutritionnelle aiguë entre Octobre et Décembre donc en phase 3 soit un peu plus de 3 millions de personnes parmi lesquelles 265 314 personnes en situation d'urgence et moins de 3 millions en situation de crise alimentaire, ce qui représente 21 % de la population analysée, sont en phase II c'est-à-dire sous pression soit 5 868 144 personnes. Il faut néanmoins signaler que la situation n'est pas alarmante au Cameroun grâce à une grande production agricole malgré les chocs exogènes (aléas climatiques, prolifération des chenilles, les catastrophes naturelles, les inondations et la sécheresse dans les régions du Nord et de l'Extrême-nord).

Face à cette situation de crise alimentaire et nutritionnelle inhérente aux facteurs climatiques et exogènes, le Minadertient à améliorer le quotidien des populations sinistrées. Ainsi, il base sa politique sur certains leviers comme la politique de l'import substitution dont les principaux axes majeurs sont le soutien du prix des engrais et des pesticides pour les tout-petits producteurs qui représentent 80 % de la production vivrière, la reconstruction et le renforcement des moyens de production des opérateurs des filières prioritaires que sont le maïs, le riz, le Sorgho, le manioc, la banane plantain, la pomme de terre.


En plus il faudra accélérer la vulgarisation de la production du blé dans les bassins cibles Notamment l'Adamaoua,  le Noun, la Menoua, le Nord-ouest et l'Extrême-nord.  Et de poursuivre, « j'invite tous les acteurs de la sécurité alimentaire à se mobiliser autour de ces idéaux, pour renforcer le statut du Cameroun comme grenier agricole de l'Afrique Centrale » ainsi en a conclut le ministre Gabriel Mbaïrobe(Minader).

 

Clément Noumsi

11 vues0 commentaire

Comments


bottom of page