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Cosmétiques au romarin

Comprendre le principe de « subsidiarité » aujourd'hui : pour un leadership de service




C'est le thème de la 3ème conférence mensuelle organisée par l'ALECC le mercredi 10 avril 2024 au couvent des dominicains à Yaoundé Elig Essono.


Sous la modération du Frère Max Dominique Ayissi, le conférencier Gilles Alain Nde Fonkou a présenté à la lumière des saintes écritures l'importance de la subsidiarité dans la vie de tous les jours. Pour le conférencier, la subsidiarité  est à la base du bien commun. Il est question d'être le sel de la terre et la lumière du monde car chacun est important et doit jouer son rôle dans la société. Le principe de subsidiarité veut que le pouvoir décisionnel soit le mieux placé là où se situera la responsabilité des résultats ; et au plus près de l’endroit où seront prises les mesures qui produiront les résultats.


L'adjectif « subsidiaire » signifie « secondaire » ou en second lieu. Dans une assignation en justice, ou dans des conclusions. Une prétention est subsidiaire lorsque l' examen par le juge, ne doit avoir lieu que dans le cas où le juge aura rejeté la demande que le requérant a présentée comme étant demande principale.

L'État de droit repose sur trois piliers : le respect de la hiérarchie des normes ; l'égalité des citoyens devant la loi ; la mise en place de la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.


Réactions


Gilles Alain Nde Fonkou, conférencier enseignant de philosophie

« L'objectif de cette conférence en ce 10 avril 2024, fête du Ramadan pour la communauté musulmane, consiste à  inviter tous les leaders chrétiens à mettre un accent sur la doctrine sociale de l'église, la subsidiarité. Il est de comprendre que toutes les associations ou groupement naturel doivent être respectées ce qui met donc le rapport entre les entités inférieures et les entités supérieures. Aucune association ne suffit, on a toujours besoin d'un plus petit que soi ou d'un plus grand notamment la providence. En ce qui concerne le sport, entre les Fécafoot et sa tutelle le Minsep, on comprend que les associations  ont besoin de revenir sur les principes  fondamentaux de la RSE notamment le respect de la personne humaine, des corps intermédiaires en fait on doit promouvoir l'acceptation de tous et de chacun. C'est ainsi donc qu'on peut penser le Leadership service et un management transformationnel à partir de nos associations, nos  groupements et à la base de l'anthropologie chrétienne ».


Frère Max Dominique Ayissi, Op modérateur

« L'intérêt sur la subsidiarité est très importante dans une société en construction  comme la nôtre. Quand vous regardez des sociétés millénaires, vous avez l'impression qu'on peut aller vite mais en fait c’est possible car elles fonctionnement  de façon intuitive. La construction de cette intuition qui est en réalité, donne un sens aux conférences que nous organisons ici.  Et d'un certain point de vue, la subsidiarité pour nous aujourd'hui est fondamentale parce que on est dans les sociétés parfois révoltées mais également des sociétés qui ont besoin d'être. Et même temps qu'il  faut comprendre ce besoin d'être. Il faut également comprendre que tout le monde ne peut pas tout faire. Chacun a un rôle à jouer, il ne faut attendre que l'autre ait  joué son rôle pour jouer  le sien, sinon en fait on perd complètement le sens du devenir commun et du devenir tout simplement. Il s'agit en matière de subsidiarité de respecter la tendance de chacun. La tendance et souvent de dire, il faut respecter les couches intermédiaires, de base mais il faut aussi respecter très importante les autorités supérieures. Dès que les corps intermédiaires n'arrivent plus à respecter les  corps supérieurs, c'est l'anarchie qui ne fait le bien  de personne. Il fait prendre conscience du besoin qu'il y a de se respecter chacun en ce que nous sommes ».

 

Clément Noumsi

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