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Cosmétiques au romarin

Conflit Minsep-Fecafoot : La bataille médiatique pour le contrôle de l’opinion fait rage

 

Depuis le recrutement par le ministère des Sports et de l’Education physique (Minsup) du nouveau sélectionneur et des responsables technique, administratif et médical des Lions indomptables seniors, c’est à unvéritable combat pour le contrôle de l’opinion que se livrent les deux parties avec pour ultime objectif chacune,d’accroître son capital sympathie.

 

Plus que par le passé, la nouvelle bisbille qui oppose la Fecafoot au Minsep au sujet de la nomination par la tutelle de Marc Brys comme entraineur sélectionneur des Lions indomptables ainsi que des autres membres du staff technique, administration et médical fait couler beaucoup d’encre et de salive. Que ce soit sur les réseaux sociaux, dans les médias, les salons feutrés, les chaumières et la rue, on assiste à une sur-médiatisation de cet autre conflit qui pourtant n’en n’est pas le premier.

En effet, depuis le recrutement le 02 avril dernier de ce nouveau staff, lequel a été contesté par la Fecafoot, c’est à une véritable bataille médiatique que se livrent l’instance faitière du football et ministère. A grand renfort d’arguments, les amoureux du football camerounais sont pris à partie par l’un ou l’autre camp qui convoque pour se donner raison les dispositions légales qui lui sont favorable.


C’est ainsi que la Fecafoot justifie sa contestation en faisant appel au décret présidentiel du 26 juillet 2014, portant organisation et fonctionnement des sélections nationales de football qui en son article 3 confie l’encadrement technique, administratif et médical des sélections nationale à la fédération.

De son coté, le Minsep campe sur sa position en mettant en relief l’article 09 de la convention Minsep-Fecafoot du 05 février 2015 donnant la pleine latitude à l’Etat de recruter et de mettre à disposition comme cela a « permis le recrutement et la désignation à titre d’exemple des staffs conduits respectivement par, Clarence Seedorf, Antonio Conceicao et Rigobert Song ». Le Minsep va jusqu’à pousser son argumentaire en indiquant que « l’Etat souverain ayant la pleine compétence pour l’interprétation authentique et l’application de ses propres actes réglementaires, a en l’occurrence pris ses responsabilités en tant que propriétaires des Lions indomptables, patrimoine du peuple camerounais ».


Qui a raison, qui a tord ? Peu sont ceux qui répondre avec lucidité à cette question. Même les spécialistes du droit s’emblent être pris par ce qui s’apparente à une amnésie collective. Leurs interprétations sur les réseaux sociaux et dans la presse étant pour la plupart souvent aussi partisanes. Chacun voulant a tout prix donner raison à une partie selon qu’on est « pro ou anti Eto’o, pro ou anti Mouelle ».

De cette bataille où chacun a pour ambition de s’attirer le plus de sympathie, d’adhérant à sa cause, il est clair que chaque partie a ses armes. Les unes étant plus conventionnelles que d’autres, les uns bénéficiant des moyens de l’Etat plus que d’autres.


Et les uns et les autres ayant des inconditionnels. En effet, s’il est vrai que, Samuel Eto’o bénéficie d’un capital sympathie qui se recrute surtout sur les réseaux sociaux où il est très adulé par une population jeune que ses pourfendeurs affublent de pseudonymes tels que « les églisiens de Tsinga », il n’en demeure pas moins vrai que son action s’emble se limiter sur la place internet. Du moins, il s’emble très peu suivi dans son mouvement par les médias (radio, TV, presse écrites, presse cybernétique).

Pourtant en face, la grande artillerie s’emble avoir été mise en place pour gagner la bataille médiatique. Il y a qu’a voire l’engouement avec lequel la presse nationale et internationale avec en tête la Crtv ou encore « Cameroon Tribune » se sont empressés à relayer l’arrivée de Marc Brys au Cameroun où il a eu droit à un comité d’accueil digne des grands hôtes, suivi de l’audience à lui accordée par le Minsep ou encore de sa visite des infrastructures sportives.


Julien Efila

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