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Cosmétiques au romarin

Conférence de presse du Bâtonnier Me Mbah Éric Mbah

Sécurité des investissements dans les systèmes des traditions juridiques mixtes

En prélude au colloque qui va se tenir dans la capitale économique Douala les 4 et 5 juillet prochain, le Bâtonnier de l'ordre des avocats du Cameroun Me Mbah Eric Mbah était face à la presse au siège de l'ordre le mercredi 26 juin 2024 à l'effet d'annoncer les tenants et les aboutissants des assises de Douala que notre pays va abriter dans quelques jours. Dans cet exercice, le bâtonnier était assisté de Me Pierre Robert FOJOU représentant centre Sud et Est du bâtonnier et Me David TAMO responsable en charge des relations publiques auprès du Bâtonnier.


Selon le bâtonnier, notre pays jouit d'un double avantage, sa situation géographique dans le golf de Guinée à cheval entre l'Afrique de l'Ouest et l’Afrique Centrale mais surtout son héritage colonial avec nos deux langues officielles (Français et Anglais) qui sont à l'origine des deux sous système judiciaire en cours dans notre pays. Pour mieux comprendre le contexte et le champ d'application qui se présente, en ce sens que  le monde est devenu un village planétaire. Une douzaine de bâtonnier est attendue à Douala pour ces assises. A l'origine, la nouvelle conquête dont fait l'objet le continent africain, avec la déferlante des hommes d'affaires sur le continent implique une nécessaire remise à niveau pour ces praticiens du droitpour transformer « cette ruée vers l'or » en opportunité pour l'ensemble de la famille des avocats. Dans une logique comparative, les avocats venus de Louisiane aux États-Unis et du Canada qui vont partager avec leurs homologues du Cameroun, leurs vécus dans les systèmes juridiques mixtes comme le nôtre. L'utilisation du code civil d'une part et d'autre part du Common Law est un avantage à exploiter face cette nouvelle niche d'opportunités qu'offre la mondialisation avec une digitalisation accrue des données.  Avec la pratique de l'arbitrage, les différents protagonistes peuvent choisir l'arbitre d'une place mondiale bien loin de leur champ d'expression pour connaitre leurs différends qui peuvent subvenir dans leurs relations d'affaires. Il sera question durant ce colloque de deux jours de procéder à une analyse comparative sur les bonnes pratiques en Louisiane et au Canada.

L'arbitrage étant devenu une pratique courante dans le monde des affaires, il est question de tirer tous les avantages de cette pratique juridique afin d'être à la hauteur des attentes du monde des affaires. C'est une opportunité pour les avocats camerounais qui trouveront ici un large spectre pour leurs interventions.


L'occasion faisant le Larron, le bâtonnier est revenu sur une actualité faisant les choux gras d'une certaine presse en panne d'inspiration. Il a tenu à faire quelques précisions sommes toutes nécessaires sur   le nombre des candidats admis à l'examen d’entrée en stage. Notre pays ayant connu une dizaine d’années sans aucun examen, il était tout a fait normal de se retrouver avec 5 321 candidats pour l'examen. Le ministère de la justice ayant eu la charge de scruter les dossiers en deuxième ressort après celui de l'ordre du barreau pour communiquer la liste finale. Sur les problèmes qui auraient pu émaillés le bon déroulement des épreuves ou les revendications de certains candidats recalés, le bâtonnier a expliqué pourquoi les épreuves étaient harmonisées, le coefficient des épreuves et la moyenne requis pour être déclaré admis au 12/20 en générale. Et comme tout examen, tout ceux qui ont obtenus une moyenne cumulée d'au moins 12/20 ont été déclarés admis. Rappelons que l'épreuve écrite est coefficient 7 alors que l'oral ne compte que coefficient 2. Une irrégularité majeure a été observée avec le nom d'une candidate qui a été inscrite en lieu et place de celui de son parent et parrain déjà membre de l'ordre. Pour le second  cas le candidat n° de table 1 185 qui a composé seul sur son banc et croyant que son voisin le n°1 186 était absent pourtant présents dans une salle spécialisée pour cause de cécité est déclaré admis à la fin.


En somme, le bâtonnier exhorte les pouvoirs publics d'organiser dans la mesure du possible chaque année l'examen afin de permettre aux jeunes talents qui sortent de nos universités d'intégrer la profession. Cette année, les épreuves étaient harmonisées et traduites. L'examen était organisé par deux structures indépendantes, le secrétariat et le jury avec pour superviseur le ministère de la justice. La liste des candidats a été publiée après un premier filtre au niveau du barreau puis un second au ministère de la justice. Le choix du centre des examens a été   fait par le ministère de la justice à savoir  l’Enam, le Lycée Leclerc et l’Université de Yaoundé I.

La liste des 7 membres du jury n'a pas été rendu public et chacun membre du jury devrait recevoir 50 candidats mais c'est après tirage au sort que chaque candidat pouvait quzl juryquel jury allait l'auditionné tout ceci pour les influences. Après l'écrit nous avons eu 2 145 admis et  après l'oral finalement c'est  2 060 candidats sont admis après plus de dix ans sans examen même si certains estiment que nous avons été  largeau niveau des correction.

 

Clément Noumsi

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