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Cosmétiques au romarin

Conférence de presse du DG du BIT en fin de séjour au Cameroun.



C'est un peu le pool de sa visite de travail de quatre jours que vient d'effectuer  Gilbert F. HOUNGLO

La salle de conférence du Bureau International du Travail (BIT) pour l'Afrique centrale à Yaoundé, a servi de cadre d'échanges avec les hommes et femmes de médias venus à sa rencontre le mercredi 15 mai 2024 pour évoquer les grandes lignes de son séjour terre Camerounaise. Les questions de la lutte contre le travail des enfants, la problématique  du dialogue social sans oublier le travail décent sont les principaux points évoqués par le directeur  général du BIT.


Ainsi donc, s’agissant de la problématique de lutte contre le travail des enfants, Gilbert F. HOUNGLO reconnait que, C’est un problème délicat parce que la solution  n’est pas tranchée il faut tenir compte du contexte, il faut nuancer car ce n'est pas toujours blanc ou noir la question du travail des enfants est liée à la question de la pauvreté. 70% des enfants en Afrique sont contraints à travailler que ce soit dans les mines ou encore dans les champs. La solution à cela commence par la lutte contre la pauvreté et nous devons mettre en avant les mécanismes pour encourager les parents à envoyer les enfants à l’école. Nous devons mettre en place des programmes qui visent à lutter contre la pauvreté, construire des écoles le plus proche possible des villages, et la mise en place des cantines scolaires, cela devrait contribuer à renforcer l’éducation des enfants plutôt que dans  de les trouver dans les champs, a-t-il mentionné. 75% du travail de enfants s’opère dans le secteur agricole et rural, d’où l’impérieuse nécessité de créer des écoles a proximité des villages afin de réduire à sa plus simple expression possible, le travail des enfants.

Parlant du dialogue social qui est un pilier important dans l’amélioration de la gouvernance dans le milieu du travail, il se présente comme une nécessité dans la mise en place du travail décent comme l'a indiqué le DG avant de  renchérir en disant que, « notre plaidoyer est d’instituer le dialogue social, on n’a pas besoin qu’il y ait un problème pour se réunir. Le marché du travail camerounais est un monde très actif cela se traduit aussi dans l’activité syndicale. La solution que nous proposons aussi c’est que dans la diversité, il faut savoir laisser quelques priorités sectorielles de côté pour le bien commun global,  ainsi a-t-il conclut ses propos.

C’était sous la modération de Bertrand Didier BOUGHA, chef de la cellule de communication au ministère du travail et de la sécurité sociale.

 

Clément Noumsi

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