Conférence semestrielle du MINTP : « Exécution efficace et suivi rigoureux des projets d'infrastructures relevant du MINTP, élargie aux structures sous tutelle »
c'est sous ce thème fort évocateur que la conférence s'est ouverte ce mercredi 24 Janvier 2024 à l'amphi 500 de l'école nationale supérieure des travaux publics.
Outre les responsables des services centraux et déconcentrés, prennent part aux travaux, les organismes sous tutelle, les entreprises, les bureaux d'études techniques et de nombreux autres acteurs, susceptibles d'apporter leurs contributions respectives aux travaux. La mise en place des financements, en raison des spécificités des bailleurs de fonds, constitue un obstacle majeur au démarrage de certains projets routiers. Nous pouvons dans ce sens citer: la construction de la route Ebolowa – Akom-II - Kribi, la construction de la route Olounou - Oveng et les travaux de réhabilitation de la route Mora - Dabanga - Kousseri dixit Emmanuel NGANOU DJOUMESSI, Ministre des Travaux Publics dans son allocution d'ouverture.
Le Ministre de la Décentralisation et du développement localGeorges Elanga Obam et le Ministre délégué à la Présidence chargé des Marchés publics Ibrahim Talba Mala ont pris part à la cérémonie d'ouverture de ces assises qui toucheront sans l’ombre d'aucun doute les problématiques communes à cesdeux départements ministériels.
Pour la bonne tenue du réseau des routes communales, le Budget d’investissement public (BIP) du Ministère des Travaux publics alloue 14 Milliards 600 millions frs CFA aux communes. Ces ressources seront mises à la disposition de ces collectivités territoriales décentralisées (CTD) au cours de cette année 2024, en sus des ressources qui seront allouées par la ligne du Fonds Routier. Plusieurs exposés ont meublés les échanges afin de mieux cerner les enjeux et défis de cette année 2024.
Réaction
Emmanuel Nganou Djoumessi, MINTP
« Nous plaçons la viabilité des routes au centre de toutes les actions, au centre de nos leviers de politiques publiques pour de diverses raisons. En ce qui concerne, le ministère des travaux publics, nous allons absolument réussir à relever le niveau des services d'un certain nombre d'axes routiers stratégiques c'est à dire les chemins nationaux des corridors, j'en ai cité quelques-uns à l'instar de l'axe lourd Yaoundé - Douala, de Ngaoundéré - Garoua, de la route Mora - Dabanga - Kousseri où encore Edéa - Kribi. Nous allons y travailler, il s'agit des axes routiers stratégiques et il y a aussi des axes routiers qui desservent les communautés internes de notre pays, il s'agit des routes communales ou départementales.
Nous allons travailler pour éviter au maximum les ruptures de trafic, c'est pourquoi nous allons discuter de la stratégie d'entretien durable des routes en terre. Les allocations financières budgétaires du ministère des travaux publics annuellement sont importants mais je dois aussi en partie reconnaître qu'elles ne couvrent pas toujours nos besoins qui sont nombreux. Nous avons 121 873 km de routes, il faut réussir à les garder en bon état et l'allocation budgétaire est là mais couvre près de 30% des besoins, comment faire donc pour que cette allocation budgétaire réussisse à rencontrer les attentes de la majorité des populations? Ça va être l'objet cette concertation annuelle, on va donc trouver des méthodes qui nous amènent à optimiser l'utilisation des ressources disponibles pour faire plus avec peu de moyens ».
Propos recueillis par Clément Noumsi
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