La précision a été faite au cours d’une audience accordée par le Ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, au Président-Directeur général de SEAS. Les mesures préalables avant le démarrage des travaux prévu au mois d’août 2024.
Les assurances nécessaires ont été données mercredi 10 juillet 2024 par le responsable de l’entreprise italienne SEAS, Francesco Pauseli, au sujet du démarrage des travaux de construction de la route Olounou-Oveng. Les ressources financières du projet sont disponibles, le ministre des finances a récemment autorisé l’engagement de la part Cameroun de l’avance de démarrage, plusieurs personnels clé de l’entreprise sont déjà disponibles, notamment le directeur des travaux, l’expert topographe, le directeur technique et l’ingénieur qualité entre autres. Il a en outre été précisé que des engins sont déjà sur place et toutes les études nécessaires ont été réalisées pour la construction de la base-vie et l’installation de chantier. Plusieurs réunions techniques se sont tenues entre les équipes du Ministère des Travaux Publics et l’entreprise, dans le but de finaliser les préalables au lancement des travaux. Le ministre des travaux publics s’est dit satisfait de cette avancée qui intervient un peu plus de deux ans après la signature du contrat commercial. Il a pour cela instruit, la transmission formelle de la liste du personnel clé et du planning de démarrage des travaux, de même que la conduite rigoureuse de toutes les étapes relatives au projet. Des perspectives ont en outre été abordées, en rapport avec une phase 2 qui consisterait à relier cette route au Gabon.
Le projet de construction de la route Olounou-Oveng a pour but de bitumer une voie de 1 x 2 voies de 3,5 mètres de largeur et des accotements sur un linéaire de 70 km, avec une vitesse de référence de 60 km/h. il est prévu la construction de 59 ouvrages de drainage transversal, la construction de 13 ponts de longueurs diverses, l’aménagement des carrefours, la réalisation des signalisations horizontale et verticale, ainsi que des équipements de sécurité. Le projet a pour but d’améliorer les conditions de vie des populations locales en facilitant l’accès aux services essentiels, mais également accroître les échanges transfrontaliers, favoriser l’évacuation des productions agricoles et dynamiser le commerce et l’économie entre le Cameroun et le Gabon.
Comments