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Cosmétiques au romarin

Coopération bilatérale Cameroun-Nigéria:  sauvegarder la biodiversité

Les deux pays qui partagent une longue frontière riche en ressources naturelles ont signé vendredi 19 Avril 2024 à Abuja au Nigéria un accord cadre pour une gestion harmonisée des écosystèmes forestiers et faunique. Le Cameroun était représenté par le ministre des forêts et de la faune Jules Doret NDONGO. Les deux pays ont toujours eu une collaboration comme des voisins qui ont tout à  partager.

Comme dans d'autres secteurs, cette collaboration va donc démontrer un partenariat durable et mutuellement bénéfique, à  favoriser la partenariat dans des domaines communs au regard de l'importance de la forêt et de la faune sauvage pour les économies respectives de part et d'autre. Conscient de la nécessité de garantir et d'améliorer les produits de la sylviculture et de la faune sauvage au profit de leurs populations respectives et d'encourager une répartition équitable des revenus générés par ces ressources.

Les présents accords qui ont été, définissent donc un cadre général de coopération pour la conservation des écosystèmes transfrontaliers et la gestion durable des ressources forestière et faunique entre les parties notamment par la conception et la mise en œuvre des programmes d'intérêt communs à l'instar des aires protégées et des parcs transfrontaliers. Au regard de l'importance du secteur forêt/faune pour l'économie du Cameroun, le ministre Jules Doret NDONGO démontre ainsi tout l'engagement des pouvoirs publics de tout mettre en œuvre pour  la réussite de cet accord cadre qui va permettre enfin de mobiliser les sources de financement pour la préservation de la biodiversité qui connaît une sérieuse dégradation le long de la frontière les deux pays.


Cette signature fait suite à  un engagement pris par les deux pays lors de la dernière COP sur la biodiversité visant à préserver 30% de ressources naturelles d'ici 2030. Cet accord qui vient d'être signé est une preuve que le Cameroun et le Nigéria respectent leurs engagements pour la  sauvegarde au regard des pillages des ressources enregistrés le long de la frontière entre les deux pays comme le braconnage des grands singes et des grands mammifères au mépris des lois de la CITES sur les espèces à protéger y est devenu un fait.

L'exploitation illégale des essences forestières et des produits forestiers non ligneux et les ressources génétiques et difficiles à  combattre depuis des années. En effet, sans un  accord cadre défini pour une action concertée, difficile d'engager les pourparlers pour combattre la biodiversité le long de la frontière.

Cet accord est un cadre légal pour les partenaires techniques et financiers  de travailler à la conservation et la gestion durable des ressources naturelles transfrontalières des deux sous régions.

 

Clément  Noumsi

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