Crise régionale : l’Algérie ferme son ciel au Mali après une nouvelle provocation

Un climat diplomatique de plus en plus tendu

Les relations entre Alger et Bamako s’enfoncent dans une crise diplomatique sans précédent. Ce lundi 7 avril, les autorités algériennes ont annoncé la fermeture immédiate de leur espace aérien à tous les appareils en provenance ou à destination du Mali. Une décision ferme, motivée par ce que l’Algérie considère comme des violations répétées de sa souveraineté aérienne.

Un drone malien à l’origine de la rupture ?

Selon un communiqué du ministère de la Défense nationale, diffusé à la télévision publique, un drone appartenant à l’armée malienne aurait récemment pénétré l’espace aérien algérien, déclenchant la colère d’Alger. Bien que les autorités n’aient pas révélé de détails sur les circonstances exactes de cette incursion, elles ont souligné que ce n’était pas un cas isolé.

Une décision à effet immédiat

La fermeture de l’espace aérien est entrée en vigueur sans délai, coupant ainsi toutes les liaisons aériennes entre les deux pays. Cela concerne non seulement les vols militaires mais aussi les vols commerciaux, risquant de perturber considérablement les échanges entre les deux voisins sahéliens.

Des conséquences régionales à prévoir

Cette mesure pourrait impacter le transport de biens, de personnes, mais aussi les missions diplomatiques et humanitaires dans une région déjà marquée par l’instabilité. L’Algérie, acteur stratégique dans le Sahel, semble vouloir envoyer un message fort à ses voisins : les atteintes à sa souveraineté ne resteront pas sans réponse.

Le silence de Bamako alimente l’incertitude

Jusqu’à présent, aucune déclaration officielle n’a été émise par les autorités maliennes. Cette absence de réaction publique entretient le flou et laisse craindre une escalade. Les observateurs s’interrogent désormais sur l’avenir des relations bilatérales, alors que les deux pays partagent une longue frontière et font face à des défis sécuritaires communs.