
L’hôtel Hilton de Yaoundé abrite les assises depuis le samedi 16 novembre dernier et ce jusqu’au 23 novembre 2024 !
« Au nom du Directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, M. Qu Dongyu, du Sous-Directeur général du Bureau régional de la FAO pour l'Afrique, et en mon nom propre, j'ai le grand plaisir de vous accueillir tous à ces célébrations de la Semaine mondiale de sensibilisation à l'utilisation des antimicrobiens 2024 (SMAP 2024) qui se déroulent dans le monde entier. Permettez-moi de profiter de cette occasion pour remercier sincèrement le comité d'organisation composé de la FAO, de l'OMS, de l'OIE, du PNUE, du CDC Afrique et de l'UA-IBAR d'avoir choisi la FAO pour diriger les célébrations en Afrique.
Nous vous en sommes très reconnaissants et en particulier à l'équipe organisatrice nationale sous la direction du programme Zoonoses / Plateforme nationale One Health ». Pour le Dr Athman Mravili, l’objectif de la FAO est de réduire les niveaux de RAM et ralentir l'émergence et la propagation de la résistance dans l'ensemble des chaînes de production et de valeur alimentaires et pour tous les secteurs de l'alimentation et de l'agriculture ; préserver la capacité de traiter les infections avec des antimicrobiens efficaces et sûrs afin de maintenir la production alimentaire et agricole.
Pour le discours d’ouverture, Dr TAIGA a pris la parole au nom du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, à l’occasion de la célébration de la cinquième édition continentale de la semaine mondiale de sensibilisation sur la Résistance aux Antimicrobiens (RAM), placée cette année sous le thème fédérateur : « Éduquer. Promouvoir. Agir maintenant», cet événement revêt une importance capitale pour le Cameroun et l’ensemble du continent africain. C’est un événement crucial qui nous rappelle l’urgence d’agir face à la pandémie silencieuse qu’est la résistance aux antimicrobiens.
Il a exprimé sa gratitude également à l’endroit des responsables des bureaux régionaux de l’alliance quadripartite pour l’Afrique notamment l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) ; et à l’Union Africaine à travers le Centre de Contrôle et de Prévention des Maladies (Africa CDC) et le Bureau Interafricain des Ressources Animales (UA BIRA). La résistance aux antimicrobiens (RAM) est une préoccupation mondiale aussi bien en santé humaine, animale, végétale qu’environnementale.

Elle représente aujourd’hui l’une des plus graves menaces pour le monde. La RAM n’est pas seulement un problème de santé publique ; elle touche tous les secteurs de notre société. Malgré son caractère silencieux, la RAM est particulièrement dévastatrice pour nos systèmes de santé, avec des répercussions également le développement économique. Chaque année, des millions de décès dus à la RAM sont enregistrées dans le monde. La situation est particulièrement préoccupante sur notre continent où, l’utilisation inappropriée des antimicrobiens et produits phytosanitaires est un problème récurrent tant chez les humains qu’en élevage et en agriculture. Le thème« Éduquer. Promouvoir.
Agir maintenant » retenu pour cette édition, a de ce fait une résonance particulière. Il est donc impératif que nous unissions nos efforts et collaborions à tous les niveaux pour sensibiliser, éduquer tous les acteurs y compris nos communautés, et agir. Nous devons promouvoir une bonne compréhension des bonnes pratiques d’utilisation des antimicrobiens dans tous les secteurs et domaines d’activités concernés, ainsi que les bonnes pratiques liées à la biosécurité, la prévention et le contrôle des infections.
Cela implique le renforcement de la surveillance dans les différents secteurs pour détecter et gérer efficacement les situations de RAM, le renforcement des capacités des acteurs et des laboratoires de diagnostic, l’organisation des campagnes de sensibilisation auprès du grand public, le soutien à la recherche pour le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques et des alternatives à l’usage des antimicrobiens, la mise en place de politiques claires et efficaces pour réglementer l’usage des antimicrobiens et des produits phytosanitaires.
Le Minepia a émis le vœu que les échanges et activités de cette semaine soient fructueux à la hauteur de l'importance de notre mission, et par la suite, capitalisés pour améliorer nos interventions tant au niveau national que continental et mondial. Plusieurs prises de parole ont émaillées cette cérémonie d’ouverture et c’est une marche sportive prévue pour le samedi 23 dans les artères de la ville aux sept collines qui viendra sonner le glas de cette 5ème édition continentale.

Elisabeth Dibongue, secrétaire permanent adjoint de la plateforme Une Seule Santé du Cameroun
« C'est une organisation placée sous les services du premier ministre pour faciliter la collaboration entre les différentesparties sectorielles à savoir la santé humaine, la santé animale et la santé environnementale. Cette semaine d'activité de sensibilisation aux antimicrobiens s'inscrit dans nos missions. C'est de favoriser la collaboration entre les différents secteurs pour aborder les problématiques de santé. Pour le cas d'espèce, c'est la résistance aux antimicrobiens qu'on observe à la fois dans la santé humaine à travers les médicaments que les hommes consomment, en santé animale avec les médicaments qui sont administrés aux animaux que nous consommons et en santé végétale à travers les activités agricoles. Cette fois-ci, le Cameroun a été choisi pour abriter la mobilisation continentale et tous les pays sont présents d'autres en présentiel et d'autres en ligne pour discuter cette thématique qualifié de pandémie silencieuse par ce ses manifestations sont le plus souvent invisible et des milliers de personnes décèdent chaque année par ce que les traitements qui leur sont administrés ne sont pas efficaces. Nous espérons à la fin de ces assises samedi 23 novembre 2024 que la communauté internationale soit davantage mobilisée sur cette question, que les partenaires investissent encore plus pour aider les pays membres et différentes organisations à mettre en œuvre leur plans face à cette pandémie silencieuse, nous attendons également que les OSC et les jeunes parlent de cette problématique, que tout le monde s'accordent pour lutter contre ce fléau ».

Dr Athman Mravili, représentant résident FAO Cameroun
« Nous avons accepté d'abriter cette année, la commémoration de la sensibilisation sur la résistance aux antimicrobiens en Afrique. Alors je voudrais vous dire c'est un sujet extrêmement important pour le commun des mortels que nous sommes, vous savez que la résistance anti microbienne c'est le fondement qui fait que les antibiotiques qui sont des outils extrêmement important pour la lutte contre les maladies, c'est à les bactéries sont de plus en plus résistants. Alors les scientifiques qui travaillent ce problème notamment l'usage intempestif cela peut-être chez les humains ou chez les animaux spécialement dans l'élevage. Vous savez un diagnostic mal posé, l'automédication et ce sujet est extrêmement important pour l'Afrique en particulier. Vous voyez les gens qui souffrent des maux qu'on arrive pas à soigner comme la tuberculose, c'est pour cela l'ensemble de la communauté internationale doit seulement se coordonner pour que les différents partenaires l'OMS, l'OMSA, le fonds des nations unies pour l'environnement et la FAO donc j'ai l'honneur de représenter ici pour que demain, l'action mondiale pour la sensibilisation sur la résistance antimicrobiennes pour le cas du Cameroun est porté par le Minepia qui nous as fait d'ouvrir cette cérémonie, le Minsanté, le Minader et le Minepded car c'est une lutte intégrée qui doit rassembler toutes les forces en présence ».
Clément Noumsi
Comentarios