Des centaines de Camerounais expulsés de Guinée équatoriale dans des conditions choquantes
- wilfriedfrancky
- il y a 4 heures
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Une expulsion massive qui ravive les tensions régionales

Depuis le 22 avril 2025, un vent de panique souffle sur la frontière entre le Cameroun et la Guinée équatoriale. Des centaines de Camerounais ont été contraints de quitter précipitamment le territoire équato-guinéen, sous la supervision stricte des forces de sécurité locales. Des images partagées massivement sur les réseaux sociaux montrent des familles entières, parfois avec de jeunes enfants, escortées jusqu’à la ville frontalière de Kye-Ossi, dans une atmosphère tendue et désolante.
Des expulsions sans préavis ni procédure judiciaire
Selon plusieurs témoignages concordants, ces expulsions se dérouleraient de manière brutale, sans décision judiciaire formelle, ni accompagnement humanitaire. Les personnes concernées n’auraient reçu aucun avertissement préalable et ont dû abandonner sur place leurs biens, leurs maisons, et parfois même leurs papiers d’identité. Une situation qui soulève des questions sérieuses sur le respect des droits de l’Homme et les engagements pris dans le cadre de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).

Un événement déclencheur sous haute tension
D’après certaines sources locales, cette vague d’expulsions ferait suite à une altercation musclée survenue récemment dans un marché de Bata, la capitale économique de la Guinée équatoriale. Le conflit aurait opposé des commerçants camerounais à des commerçants locaux, provoquant une vive réaction des autorités équato-guinéennes qui ont décidé de réagir par une mesure de représailles collective.
L’intégration régionale à nouveau remise en cause
Cette crise met une fois de plus en lumière les limites de l’intégration sous-régionale au sein de la CEMAC. Malgré les discours et les engagements sur la libre circulation des personnes et des biens, les tensions récurrentes entre pays membres démontrent une application sélective et souvent politique de ces principes. Les Camerounais expulsés appellent aujourd’hui à une réaction rapide et ferme de leur gouvernement pour mettre fin à cette situation qu’ils jugent inacceptable.
Une réponse attendue de Yaoundé
Alors que d'autres vagues d'expulsions seraient en préparation, les regards se tournent vers les autorités camerounaises. Quelle sera leur réponse face à cette crise ? Le silence ou l’action ? Les prochaines heures seront décisives pour ces centaines de personnes laissées à la frontière, dans la détresse et l’incertitude.
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