Douala : Violente altercation au marché Mboppi – Un commerçant poignardé, tensions explosives

Un climat d’insécurité qui s’aggrave

Hier lundi 10 mars 2025, une nouvelle flambée de violence a secoué le marché Mboppi de Douala, après qu’un commerçant a été agressé à l’arme blanche. L’incident a semé la panique parmi les marchands et les clients, poussant plusieurs boutiques à fermer leurs portes tandis que les forces de l’ordre tentaient de calmer la situation.

Une agression en plein jour

D’après les témoignages recueillis sur place, la victime, un commerçant du nom d’Aboubakar, a été attaquée par un individu identifié comme Taiga, un chef de gang tristement célèbre dans la zone. Armé d’un couteau, l’assaillant aurait porté un coup violent à l’épaule d’Aboubakar avant de prendre la fuite. « Nous vivons sous la menace constante de ces voyous. Ils n’ont peur de rien et s’en prennent à nous en toute impunité », s’indigne Amadou, un vendeur de tissus.

Colère et représailles : un marché sous haute tension

L’agression a immédiatement déclenché une vague de colère parmi les proches et collègues d’Aboubakar. Déterminés à se venger, certains commerçants ont tenté de retrouver l’assaillant, créant un climat d’extrême tension dans le marché. Des échauffourées ont éclaté, obligeant les gendarmes à intervenir rapidement pour éviter un affrontement plus grave.

L’insécurité au marché Mboppi : un problème récurrent

Cet incident remet une fois de plus en lumière l’insécurité qui gangrène le marché Mboppi. De nombreux commerçants dénoncent depuis des mois l’inaction des autorités face aux agressions, rackets et menaces exercés par des bandes organisées. « On ne peut pas travailler dans ces conditions ! Il faut que la sécurité soit renforcée, sinon on risque encore pire », alerte un vendeur de fruits et légumes.

Un appel à l’action

Alors qu’Aboubakar reçoit des soins et que son état de santé reste incertain, les commerçants exigent des mesures concrètes pour mettre fin à la violence qui gangrène l’un des plus grands marchés de Douala. La question reste désormais entre les mains des autorités : vont-elles enfin agir pour sécuriser les lieux, ou laisser cette spirale de violence se poursuivre ?