Il a été interpellé aux premières heures de cette matinée au quartier bonabéri au lieu dit château d'eau dans une auberge de fortune par les éléments de la police judiciaire appuyée par les éléments de la gendarmerie.
L’infortuné dont la famille nie les faits a porté plainte pour diffamation à certaines personnalités et son incarcération va donner lieu à de chaudes empoignades entre le collège des avocats des victimes et les avocats du suspect. Il est poursuivi pour plusieurs cas de viols et de sévices sur pousseurs personnes. Désignée comme le plus vieux du monde, la prostitution semble très répandue sous plusieurs forme dans notre pays.
L'appellation « continent » ne saurait être aussi explicite pour qualifier l'Afrique en miniature qui a atteint un niveau de dépravation de mœurs. L'affaire Hervé Noël Fodouop Bopdaqui a porté plainte à plusieurs personnes (Kareyce Fotso, l'honorable Nourrane Foster et autres) pour diffamation après la diffusion sur les réseaux sociaux de graves accusations sur le mode opératoire de ce Don Juan d'un autre. Les images diffusées par le lanceur d'alerte Nzui Manto et bien d'autres laisse croire à un "violeur" en série qui serait dans une impunité qui laisse tout le monde pantois. Il n'y a jamais de fumée sans feux, le sieur Hervé Noël Fodouop Bopda aurait mis pieds sur un stratagème pour apprivoiser "ses proies faciles" pour ses bases besognes. Jusqu'où notre pays va-t-il laisser faire? Tant bien qu'il paraît incongru et invraisemblable qu'un seul individu, identifiable et repérable, puisse violer tant de femmes sans être inquiété. L'affaire relève-t-elle du sensationnelle où est ce un règlement de compte? Toujours est-il que les pouvoirs publiques doivent prendre très au sérieux ces accusations et tirer au clair cette histoire.
Jusqu'à quand la loi de l'omertà? (La loi du silence)
Les victimes supposées doivent saisir les autorités compétentes maintenant qu'il est interpellé pour que la lumière soit faite et plusieurs moyens existent pour témoigner sous anonymat sans oublier le numéro vert de la CDHC qui s'est offusqué par un communiqué rendu public signé samedi dernier 27 Janvier dernier. Les réseaux sociaux de plus en plus s'érige en tribunaux pouvant jeter à la vindicte populaire les supposés coupables qui jouissent pourtant la présomption d'innocence comme l'indique notre loi fondamentale.
L'envers de la médaille
Les réseaux sociaux ont pris en otage une franche de la population jouissant de la puberté tardive, qui se livre à toutes les scènes obscènes que l'on puissent s'imaginer. Qui ne souvient pas de la jeune Fianga, du sous-préfet de Batouri ou encore de l'affaire impliquant le chroniqueur sportif de la Radio RIS à Douala? La prostitution est considérée comme le plus vieux métier au monde mais est ce pour autant qu'elle n'est pas codifiée ? Oh que non, toute société humaine dans ce monde d'aujourd'hui est régie par les lois qu'il est impératif de respecter sous peine d'être mis à la touche (banc des accusés). L'année 2023 a été particulièrement violente à l'endroit des femmes et des filles et les cas des feminicides ont atteints des proportions inquiétantes.
Notre société d'aujourd'hui doit se lève comme un seul homme pour dire NON à ces violences à l'endroit de nos filles, sœurs, femmes ou encore nos mères pour un monde plus juste dans lequel la dignité humaine est au centre des préoccupations. L'affaire de ce citoyen de Douala-bonabéri qui défraie la chronique doit servir de point départ pour apporter un peu de rectitude morale à notre société qui a mal à ses aînés qui oublient leur rôle vis à vis de la jeune génération. Les parents doivent reprendre en main leur responsabilités car l'éducation des enfants dépendent en grande partie du cercle familial qui inculque les fondamentaux nécessaire pour un bon épanouissement dans la société.
Le respect des valeurs dans la vie en société sont autant de signes qui permettent à chaque individu de mieux se fondre dans la masse sans heurter la sensibilité des uns et des autres.
Pour l'instant, la CDHC espère recevoir les plaintes des victimes supposées pour espérer réparation avec l'appui de la commission.
Clément Noumsi
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