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Cosmétiques au romarin

Désordre urbain : Concertation entre le préfet du Mfoundi, les différents acteurs et partenaires

C'était le principal point à l'ordre du  jour de la rencontre de concertation avec les différents acteurs intervenants dans la ville de Yaoundé pour un bon ordre urbain hier mercredi 3 Avril 2024. Cette rencontre a eu pour cadre la salle ses actes de la mairie de la ville. Il a été question de faire une évaluation des résolutions prises il y a de cela trois mois pour résoudre le problème du désordre urbain.


L'administration représentée par le préfet du Mfoundi et les sept sous-préfets de la ville de Yaoundé, il avait à ses côtés, le maire de la ville et les sept représentants  des mairies d'arrondissements face aux différents syndicats des transporteurs (motos taxis et véhicules) et les associations exploitants de débits boissons. Après plus trois heures d'arpres dicussions, le préfet a suspendu les contrôles jusqu'à nouvel ordre comme mesure conservatoire et appelé les syndicats à plus de responsabilités afin que le calme règne dans la capitale. Les exploitants de débits de  boisson doivent respecter les heures d'ouverture et de fermeture conformément à la réglementation en vigueur. Les mesures nécessaires seront prises pour réduire à  sa plus simple expression ce phénomène du désordre urbain qui nécessite une réponse holistique.


Réactions


Jean Collins Ndeffosokeng, président du Syndicat national des employés du secteur des transport

« C'était une rencontre d'évaluation des résolutions prises il y a de cela trois mois au regard du désordre urbain ambiant. Vous savez que nous les transporteurs, nous sommes l'oeil du gouvernement car nous courons partout et nous pouvant clairement établir qui fait le désordre urbain dans la ville. Vous avez remarqué qu'on a essayé d'interpeller le maire de la ville à  plusieurs titres sur le désordre urbain, nous avons remarqué dans certains marchés de la ville, sur l'entrée fracassante des motos taxis dans les centres urbains et il faut bien que cela puisse cesser pour que les transporteurs puissent vivre de leurs activités. Malheureusement aujourd'hui il y a encore un désordre et il me semble que les maires ont pris l'angle avec nous pour qu'ensemble nous puissions apporter des solutions à ce problème. Pour ce qui est de l'impôt libératoire, sincèrement on ne s'est pas accordé en définitive avec le préfet.  Il faut dire le chef de l'État  a demandé la réduction à 50% c'est-à-dire la moitié  de 11 250frs même en apartheid avec le préfet,  nous pensons que nous allons trouver une solution. Nous pensons que les desiderata des contrôles de Yaoundé  II qui ne respectent pas les consignes du préfet vont être arrêtés ».


Emmanuel Mariel Djikdent, préfet du Mfoundi

« Nous nous réjouissons de cette rencontre parce que l'autorité administrative, municipale ainsi que les leaders des mouvements syndicaux sont tous tombés d'accord qu'il y avait des choses à revoir pour le bon fonctionnement de la ville pour lutter contre le désordre urbain. Que ce soit dans le secteur des transports par motos taxis ou par véhicules. Nous nous convenus pour que les zones d'ombres soient levées. Nous avons constaté qu'à un moment donné, il y avait beaucoup d'intrus qui n'étaient ni de l'administration, ni des syndicats qui invitaient sur la voie publique pour faire des contrôles et exigeaient même des pièces qui relevaient même pas de leurs compétences. Ces contrôles-là sont suspendus dès  cet instant dans notre périmètre urbain et avec les transports nous savons aussi que c'est un milieu important. Les campagnes de prévention vont s'intensifier davantage dans les points de ramassage, dans les agences de voyages et notamment ce n'est pas le  seul secteur dans lequel le désordre urbain est recensé.

Les syndicalistes vont sensibiliser leurs membres pour l'insécurité qui règne dans ce secteur, que les auteurs de ces actes de vandalismes soient mis hors d'état de nuire. Vous savez de nos jours sans même connaitre la ville, il y a des gens qui se lancent dans le transport par moto pour perpétrer des agressions. Heureusement  que certains d'entreeux nous aident à les débusquer. Concernant les débits de boissons le respect des heures de fermeture seront de mise, nous sommes au regret d'avoir fermer près de 42 débits de boissons motifs divers, beaucoup plus l'hôtellerie qui ne relève pas de leur compétence. Dès demain, le respect des zones de ramassage devrait être de mise et cette réunion  a permis de faire comprendre que les syndicats ne sont pas des ennemis mais des partenaires sociaux qui contribuent à leur manière dans la lutte contre le désordre urbain ».

 

Clément Noumsi

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