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Cosmétiques au romarin

Désordre urbain : Police municipale et motos-taxis recadrés

C’était au cours d’une réunion de crise consécutive au décès de deux personnes le 17 avril dernier dans l’arrondissement de Yaoundé 1er.


« Il y a trop de récriminations contre la police municipale. Il faut recadrer les choses le plus rapidement possible ». Ces mots sont du ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji au cours de la réunion de crise tenue dans la salle de conférence de son ministère ce 18 avril 2024. C’était suite à l’incident malheureux qui a entraîné la mort d’un conducteur de moto-taxi et de son passager qui essayaient de se soustraire aux griffes des agents de la police municipale de la mairie de Yaoundé 1er.



Recadrer la police municipale dont les agents prennent de plus en plus des ailes et se comportent en bourreaux des conducteurs des motos-taxis et autres commerçants et vendeurs à la sauvette alors que leur rôle est d’aider les pouvoirs publics à lutter contre le désordre urbain. Tel a donc été de prime abord l' objectifs de la rencontre tenue en présence du gouverneur de la région du Centre, du préfet du département du Mfoundi, du maire de la ville et des magistrats municipaux des sept arrondissements que compte le siège des institutions.

Cet exercice de recadrage a consisté dans un premier temps pour le Minat a rappeler aux maires que l’activité de police municipale ne doit pas se soustraire à l’approbation préalable du préfet du département conformément au décret du chef de l’État qui l’encadre.  «  Elle (la police municipale) doit être coordonnée et supervisée par le préfet du département. Autrement dit, aucun maire ne peut prendre aucune disposition concernant la police municipale sans l’accord de l’autorité administrative », dira t-il. Avant de marteler que ce décret présidentiel sera rigoureusement respecté afin que les exactions des agents véreux de la police municipale cessent.



Par ailleurs, cette réunion qui a enregistré la présence des responsables des syndicats des conducteurs de motos-taxis à été l’occasion pour également recadrer cette activité prise en otage par les bandits de grand chemin et autres criminels. À ce niveau, un ensemble de mesures ont été prises pour remettre de l’ordre dans le secteur. Entre autres, la poursuite sans complaisance de l’identification de tous les conducteurs des motos-taxis ou encore l’obligation par ces derniers du respect des zones interdites de circulation par le préfet. « Si les syndicats seront incapables de mettre de l’ordre dans ce secteur, nous prendrons des mesures draconiennes qui peuvent être une suspension provisoire, voire définitive de l’activité de motos taxis dans certains départements ou arrondissements du pays », a menacé le Minat.

Il se pose toutefois la question de savoir si cet état de choses ne serait pas le résultat des propres turpitudes des pouvoirs publics ?


Julien Efila

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