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Cosmétiques au romarin

Egalité homme femme : L’accélération du rythme en débat à la Direction générale du budget

C’était à l’occasion d’une conférence dîner sous la modération de Cyrill Edou Alo'o le directeur général decette direction stratégique du ministère des Finances,tenue le 07 mars dernier à Yaoundé.


Le 08 mars 2024, le Cameroun, de concert avec l’ensemble des pays de la planète a célébré la 39eme édition de la journée internationale des droits de la femme. En prélude à cet événement, les dames de nombreuses organisations, associations, institutions et administrations ont mené durant une semaine un ensemble d’activités en rapport avec la question du genre à l’instar de la conférence dîner organisée par la Direction générale du Budget (DGB).


S’appuyant sur le thème retenu cette année au Cameroun à savoir : « Investir en faveur des femmes, accélérer le rythme», les amazones de la DGB ont trouvé intéressant de discuter autour de ce sujet en se posant la question fondamentale de savoir quels investissements faut il faire pour accélérer le rythme vers l’égalité homme femme au sein de la DGB, du ministère des Finances et du Cameroun en général ?

Pour répondre à cette question, elles ont convié un ensemble de panelistes de haut vol avec pour objectif spécifique d’identifier les investissements qui ont déjà été fait. Et surtout les leviers qui doivent être activés pour effectivement accélérer le rythme vers l’égalité homme femme. Au cours de son exposé fort enrichissant, le professeur, Viviane Ondoua Biwole a par exemple identité un certain nombre de ces leviers ou encore d’actions à mener pour vraiment atteindre l’objectifde 50/50 tel que voulu par les instances internationales des droits de la femme.


Il s’agit a-t-elle indiqué du pouvoir discrétionnaire, de la rémunération, de la formation de la femme et de la jeune fille et la budgétisation sensible au genre. Ce, non sans avoir fait un état des lieux de la question.

Elle a fait remarqué que bien qu’ayant souvent le profil de l’emploi, les femmes sont représentées de façon marginale aussi bien à des postes électifs que nominatifs.


Revenant sur un ouvrage qu’elle avait pondu en 2022, l’enseignante d’université a relevé qu’au Cameroun, seulement 17 % de femmes sont membres du gouvernement et aucune n’est passé d'un ministère à un autre depuis 1960, 22 % présidentes du conseil d’administration et 16 % directrices générales des entreprises publiques répertoriées.


Dans les CTD on retrouve seulement30 femmes maires sur 360, il y a aucune femme parmi les présidents des conseils régionaux, etc. Des statistiques quicontrastent avec les engagements du président de la République, Paul Biya, qui s’est par exemple engagé lors des élections présidentielles de 2011 et de 2018 à « accélérer le processus d’institutionnalisation de la parité hommes-femmes », a t -elle fait remarquer.

Outre les aspects théoriques abordés par le professeur Viviane Ondoua Biwole, d’autres experts en question genre ont exposé sur des aspects pratiques à l’instar de l’évaluation de l’état de la mise en œuvre du genre au sein de la DGB. C’est visiblement satisfait que le personnel féminin de la DGB s’est séparé de son top manager Cyrill Edou Alo’o ce 07 février autour d’un dîner festif en attendant le clou des activités le lendemain.


Réaction


Cyrill Edou Alo’o , directeur général du Budget

Les festivités qui marquent la 39eme édition de la journée internationale de la femme ont été lancées par les autorités camerounaises et dans l’ensemble de la société et pas seulement au sein des administrations. Les célébrations se poursuivent et sont variées. Au sein de la DGB, nous avons pensé qu’il fallait organiser une conférence débat sur le thème officiel à savoir « Investir en faveur des femmes, accélérer le rythme ».

Nous avons donc analysé ledit thème autour des intervenants à l’exemple du PR Viviane Ondoua Biwole qui a posé l’ensemble des problématiques sur lesquelles les questions de genre doivent encore progresser en tenant compte des projets déjà réalisés…Des interventions et bien d’autres qui ont visé à former et à capaciter les femmes et les hommes de la DGB à prendre conscience sur les questions du genre…Les différents leviers sur lesquels nous devons agir pour accélérer le rythme ont été identifiés et nous partons d’ici avec des propositions et un plan d’actions à mettre en œuvre au sein de la DGB en cohérence avec celui du ministère des Finances et le plan national… Nous allons donc travailler sur ce plan d’actions et sur sa mise en œuvre.


Propos recueillis par Julien Efila

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