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Cosmétiques au romarin

EMINTHA Théâtre : Pour la féminisation des métiers du théâtre.

Le centre culturel camerounais a Yaoundé, a servi de cadre ce jeudi 6 Mai 2024, à la représentation de deux spectacles présentés par deux jeunes metteuses en scène. C’était dans le cadre de l’activité baptisée « Restitution de scènes de femmes » menée par l’association culturelle « EMINTHA Théâtre ».

Ils sont nombreux ces jeunes hommes et femmes, qui, malgré les aléas de l’énergie électrique, ont tenu à regarder, la première partie de la « Restitution de scènes de femmes ». La première représentation théâtrale « Le bal des loups cannibales » était présentée par la metteuse en scène Prisca ATEGA. Ce spectacle de près de quatre-vingt-dix minutes, sous un ton comique, fait la satire de la corruption. Pour Prisca ATEGA: « Le bal des loups cannibales raconte l’histoire de Monsieur OBAM, homme politique, qui sera rattrapé dans les filets de la justice camerounaise, à cause de la corruption . Pour la mise en scène, il était important de montrer au public que nul n’est au dessus de la loi peu importe son rang social ». Cette pièce dramatique est un hymne aux valeurs profondes de la famille. Prisca ATEGA ajoute: « Quel qu’en soit les problèmes que rencontre un couple, c’est la famille avant tout, d’où l’intervention d’Antoine malgré tout ce que son beau-frère lui a fait ». La deuxième pièce de théâtre « Qu’il en soit ainsi » est une mise en scène de Christelle NDZIE.

Pour Landry NGUETSA, l’un des coordonnateurs de ces spectacles, il faut former les femmes aux métiers des arts de la scène: « Nous avons déjà formé quatorze femmes au théâtre. En septembre, nous allons former cinq jeunes femmes à l’écriture dramatique. D’ici 2030, nous comptons former cents femmes aux métiers du théâtre. Tout doucement, on sait qu’on va avancer ». Ce projet bénéficie du soutien de l’institut français de Paris et du Goethe Institut Kamerun. Le public est invité massivement dimanche prochain à 17 heures, toujours du côté du centre culturel camerounais, pour vivre les deux derniers spectacles.

 

Serges Ngouadio

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